13 juin 2016 - 00:00
Piste cyclable : une période de transition est nécessaire, dit la Ville
Par: Julie Lambert
Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, les membres de réseau cyclable La Sauvagine, Alain Ferland et Paul Franche, la directrice de Vélo-Québec, Lucie Lanteigne et le directeur du l’urbanisme, Pierre Dauphinais. | Photo: TC Média – Julie Lambert

Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, les membres de réseau cyclable La Sauvagine, Alain Ferland et Paul Franche, la directrice de Vélo-Québec, Lucie Lanteigne et le directeur du l’urbanisme, Pierre Dauphinais. | Photo: TC Média – Julie Lambert

Malgré le dépôt d’une pétition et quelques plaintes de citoyens, la Ville de Sorel-Tracy est toujours convaincue du bien-fondé de la modernisation de son réseau cyclable.

La Ville de Sorel-Tracy a convoqué la presse, aujourd’hui, afin d’expliquer l’importance des modifications apportées à ses pistes cyclables. Questionné par le Journal sur l’opposition de certains citoyens face à cette décision, le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin a affirmé que les ajustements sont déjà en branle et que d’ici quelque temps, les gens seront habitués aux nouvelles configurations.

« Cela a soulevé beaucoup de questionnements et les gens nous ont demandé des ajustements. Nous sommes conscients qu’il y avait des choses à faire, mais les gens déploraient surtout la disparition de stationnements », a-t-il réagi.

Le directeur du Service de la planification et du développement urbain, Pierre Dauphinais, a souligné que le plus gros handicap soulevé se concentrait sur le tronçon du chemin Saint-Roch.

La Ville a confirmé qu’il y avait eu des rencontres avec les citoyens lors du dépôt du plan de mobilité active il y a environ deux ans. Seulement une dizaine de personnes avaient participé à ces dernières, mentionne M. Dauphinais.

« À l’automne, nous ferons paraître une page dans le journal municipal pour bien expliquer les pictogrammes et le réseau. Une voie moins large a beaucoup plus d’avantages. Les automobilistes réduisent leur vitesse et sont beaucoup plus prudents. Ils sont portés à faire plus attention lorsque les voies cyclables sont aménagées de cette façon », a-t-il expliqué.

Un réseau plus sécuritaire

La sécurité est réellement améliorée, a appuyé la directrice de l’organisme Vélo-Québec, Lucie Lanteigne.

« Malgré une impression de confiance, c’est plus dangereux. Il arrive que des modifications soulèvent du mécontentement, mais c’est très temporaire et il disparaît une fois le changement d’habitude adopté », assure-t-elle.

Selon le maire Péloquin, le plan de mobilité active rend plus accessible et plus sécuritaire le réseau cyclable. S’il se dit bien conscient des problèmes vécus au cours de cette transition, il demeure convaincu des avantages de cette démarche.

« C’est aussi une belle continuité pour améliorer notre réseau. Cela le fera passer de 60 km à 100 km et ça va continuer à prendre de l’expansion. Ce projet vise à faire circuler nos gens de façon sécuritaire du point A au point B en prenant leur vélo lors de leur déplacement », assure-t-il.

Mme Lanteigne a félicité l’initiative de la Ville qui déposera sa candidature pour adhérer au Mouvement Vélosympatique de Vélo-Québec. Cette certification vise à accompagner les municipalités dans leur désir de développer une culture du vélo dans son milieu.

Les membres du conseil d’administration du réseau cyclable La Sauvagine apporteront leur soutien et s’assureront de déposer cette candidature d’ici le mois de septembre.

« On se demandait comment développer le vélo dans la région. C’est cela que ça nous prenait. Il y a un processus à suivre et il faut que la Ville soit impliquée. La Ville obtiendra par la suite une médaille de bronze, d’argent, d’or ou platine un peu comme les fleurons du Québec », conclut un des membres, Alain Ferland.

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