Ce projet de loi permettrait notamment de préserver la rentabilité de plus de 6000 entreprises agricoles québécoises qui opèrent selon le modèle de la gestion de l’offre.
« Ce pas de plus en faveur de notre projet de loi aujourd’hui confirme la pertinence de notre modèle agricole. Il s’agit d’offrir à nos entrepreneurs agricoles la prévisibilité et la tranquillité d’esprit nécessaires pour assurer le développement de cette industrie majeure en lui conférant la protection requise lors des futurs accords commerciaux internationaux », signale le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.
« Nous nous réjouissons que les libéraux se soient ralliés à notre position afin d’offrir à l’économie agricole québécoise le soutien qu’elle mérite. L’agriculture est un secteur économique très important, mais c’est plus que cela : ça représente un modèle de gestion sain, équitable et qui favorise l’agriculture à échelle humaine », souligne M. Plamondon.
La gestion de l’offre permet notamment de limiter les importations de produits sous gestion de l’offre (produits laitiers, œufs, volaille et dindon), afin que le marché se suffise à lui-même en fonction de la consommation et des coûts de production.
« Ce projet de loi a été rendu nécessaire après une série de brèches contenues dans trois accords commerciaux, même si des engagements avaient été pris à cinq reprises pour protéger intégralement la gestion de l’offre par le biais de motions. Si le projet de loi se rend jusqu’au bout, ces engagements devront enfin être respectés », note le député de Bécancour–Nicolet–Saurel, qui demande maintenant aux autres partis de l’appuyer jusqu’au bout.