16 mai 2018 - 10:10
Plus de 60 personnes se sont prêtées au jeu « Souder pour réussir » à Sorel-Tracy
Par: Jean-Philippe Morin

Vincent Grenier, Alec Lamarche et Yannick Levasseur-Tellier (Photo: gracieuseté)

La 3e édition du championnat de soudage pour non-soudeurs a débuté le 8 mai dernier au Centre de formation professionnelle de Sorel-Tracy. Le métier de soudeur a ainsi été valorisé de manière ludique et une soixantaine de participants ont pu être recrutés, fidélisés et formés.

Cette journée d’activités et de visite des lieux s’adressait spécialement aux personnes n’ayant jamais soudé, mais qui voulaient découvrir les rouages du métier. Les épreuves se sont déroulées sur un simulateur de soudure, une plate-forme virtuelle. Les soudeurs présents ont obtenu une moyenne de plus de 70% en mode intermédiaire pour les notes en dextérités manuelles évaluant les angles, la vitesse, la distance et la rectitude du mouvement.

Trois finalistes ont eu la chance de participer à l’épreuve ultime, soit de réellement souder une pièce de métal. Après 10 minutes d’entrainement, ces jeunes ont eu à souder un dé en 20 minutes. Les professeurs du CFP ont ensuite évalué chaque performance afin de déterminer les positions finales.

Alec Lamarche, élève de secondaire 3 de l’école Fernand-Lefebvre, a récolté le première place, ce qui lui a permis de mettre la main sur un drone.Yannick Levasseur-Tellier et Vincent Grenier, du cours de formation générale aux adultes, se sont quant à eux classés respectivement en deuxième et troisième place.

Cette initiative a été orchestrée à la suite d’une enquête sur le recrutement et la formation du secteur de la transformation métallique qui a dévoilé un manque de diplômés en soudure. Cette pénurie importante de travailleurs spécialisés constituera un frein important à la pérennité et à la croissance des entreprises québécoises au cours des prochaines années. C’est pourquoi la RTMQ ainsi que Randstad ont instauré ce projet qui vise à augmenter le nombre de travailleurs en soudure et d’optimiser l’utilisation des ressources au Québec. Le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, conscient de cet enjeu pour les entreprises québécoises, subventionne également ce projet.

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