En effet, ils étaient 52 jeunes de l’école secondaire Bernard-Gariépy (ESBG), de première et deuxième secondaire – en plus de cinq accompagnateurs adultes – à se rendre à Ottawa dans le cadre du marathon qui a eu lieu les 23 et 24 mai. Ils ont tous couru une distance de 5 km, puis le lendemain, ils ont pu effectuer une activité de rafting.
Du 9 au 11 mai, ce sont 56 jeunes de l’école secondaire Fernand-Lefebvre (ESFL), de la troisième à la cinquième secondaire – en plus de cinq accompagnateurs adultes – qui ont effectué un voyage au Nouveau-Brunswick afin de courir 5 km dans le cadre du marathon de Fredericton. Ils ont même pu rencontrer la première ministre du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, durant leur périple. Quelques élèves du Club de course de l’ESFL qui n’ont pu effectuer le voyage ont tout de même couru 5 km lors du Défi Daniel Lequin, le 27 avril dernier.
On parle donc de 108 élèves qui ont participé à ces deux voyages. Lors des deux premiers voyages à Ottawa en 2023 et 2024, on comptait respectivement 53 et 90 jeunes qui étaient présents à la ligne de départ.
« Il y a trois ans, j’ai voulu ressusciter la course du Grand Défi Pierre Lavoie, mais ça n’a pas fonctionné pour plein de raisons. J’étais enseignant à l’ESFL et on s’est reviré pour aller à Ottawa. ESBG a suivi et depuis ce temps-là, Ottawa était la destination. En voyant la réorganisation des écoles, on a essayé quelque chose de différent avec Fredericton », explique Éric Fréchette.
Donner envie aux jeunes de courir
L’enseignant et responsable des deux clubs de course constate cette hausse de popularité du sport. « Je l’ai vécu au cégep puisque je m’occupe du cross-country. L’an passé, on était sept et cette année, on est 16. Même affaire au secondaire avec les deux clubs de cross-country de l’ESBG et l’ESFL, alors qu’on a doublé le nombre. Les jeunes savent que c’est important de s’impliquer, de prendre soin de soi, d’adopter des saines habitudes de vie. La course à pied, c’est simple, c’est facile à pratiquer, donc ils embarquent dans le projet et à date, on a seulement de bons résultats », se réjouit M. Fréchette, qui constate la progression des jeunes au fil des mois.
« Au début, certains ont de la difficulté à courir deux minutes sans arrêt, et à la fin, ils courent 5 km. Sur trois ans, j’ai vu des jeunes qui ne pouvaient pas courir 10 km au début et là, ils font des demi-marathons avec de bons temps. »
Selon Éric Fréchette, l’important réside dans le dépassement de soi. « Ce que je leur dis souvent, c’est que la ligne d’arrivée t’appartient. Si tu veux battre un temps, ça t’appartient. Si tu veux le faire tranquillement, ça t’appartient. Si tu veux vivre le moment, ça t’appartient. Chacun a sa propre ligne d’arrivée. Il n’y a pas d’objectif de performance. Tout le monde y trouve son compte », conclut-il.
