La Ville avait mandaté la firme d’experts en foresterie urbaine Trame-Verte pour l’accompagner dans sa démarche et rédiger la Politique de l’arbre, un document de 38 pages disponible sur le site Web de la Ville. Le but avec cette politique est non seulement d’augmenter le nombre d’arbres sur le territoire, mais aussi d’assurer une meilleure gestion de la forêt urbaine à Sorel-Tracy.
« La firme va nous revenir avec des recommandations sur tout ce qui devrait être modifié, ajouté ou mis à niveau dans nos règlements relativement à l’orientation de notre Politique de l’arbre. On attend ça cette semaine ou la semaine prochaine », a indiqué le directeur de la Ville de Sorel-Tracy, Carlo Fleury, le 24 novembre.
Une fois que les recommandations seront reçues, la Ville devra les analyser, puis faire des choix. « L’enjeu des règlements, c’est d’être capable de les faire appliquer. Tout changement règlementaire devra aussi être analysé. Est-ce qu’on a les ressources, les outils? Sinon, qu’est-ce que ça prend? Je crois que le conseil devra se pencher là-dessus et faire des choix d’ici la fin du mois de mars », explique M. Fleury, qui assure que la rédaction du plan d’action est en cours et que des résolutions seront adoptées en février ou mars.
« L’arrivée d’un nouveau maire aurait pu influencer de façon différente la rédaction du plan d’action, mais l’arrivée de Patrick [Péloquin] confirme ce sur quoi on travaille présentement », renchérit le directeur général.
Clarifier les règles du jeu
À peine entré en poste comme maire, Patrick Péloquin veut prioriser la bonne entente entre la Ville et les promoteurs immobiliers. C’est pourquoi il s’engage bientôt à rencontrer le regroupement de promoteurs qui avait embauché Benoît Lefebvre comme lobbyiste pour discuter avec la Ville de l’orientation à prendre pour le développement.
« On est des partenaires. On n’est pas contre les promoteurs, on est avec les promoteurs. On veut les accompagner et clarifier les règles du jeu. On ne va pas s’installer pour jouer à un jeu de société sans connaître les règles. On va s’asseoir, regarder où on s’en va et pour eux, ça va créer un cadre de prévisibilité. Quand tu sais ce que tu peux faire ou pas, ça oriente ton développement, la conception des nouveaux quartiers et les plans de conservation des milieux naturels et des zones boisées. Ils vont faire partie des discussions sur comment on voit notre ville pour les 100 ou 200 prochaines années. Tout est une question d’équilibre », conclut M. Péloquin.
