Jean-François Allard a comparu la même journée, en après-midi, au palais de justice de Sorel-Tracy pour faire face à trois chefs d’accusation, soit possession, distribution et production de pornographie juvénile.
L’unité sur l’exploitation sexuelle des enfants sur internet de la Sûreté du Québec a aussi procédé à l’arrestation d’Isabelle Gagnon, de Sainte-Adèle, avec qui M. Allard aurait échangé les textes et photos. Elle a comparu au palais de justice de Saint-Jérôme la même journée pour les mêmes chefs d’accusation. Les policiers ont saisi pour enquête du matériel informatique dans les résidences des deux accusés.
C’est le site de rencontre qui, en voyant les documents échangés en question, a alerté les autorités. « C’est important de dire aux gens que même s’ils échangent entre eux dans un site de rencontre, si ce qu’ils font est criminel, ils seront arrêtés », explique la porte-parole de la SQ, Ingrid Asselin.
Les deux accusés ont été remis en liberté sous une kyrielle de conditions de remises en liberté. Il leur sera notamment interdit d’avoir un ordinateur, d’utiliser Internet, d’être en contact avec des mineurs et de se trouver dans des endroits où pourraient se trouver des mineurs. Il leur est aussi interdit d’avoir un emploi qui les mettrait en confiance avec des jeunes.
Jean-François Allard était de retour devant la Cour le 31 octobre pour y déposer sa caution de 1000 $ qui lui a permis de recouvrer la liberté pour le temps que dureront les procédures.