Cet événement, organisé par Vigie citoyenne Port de Contrecœur, Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM et le Réseau Demain Québec, a permis de réunir des experts et des militants autour des enjeux environnementaux, sociaux et économiques liés à cette expansion.
Selon le regroupement citoyen, cette expansion « suscite de vives préoccupations au sein des communautés de la Montérégie et des groupes écologistes et communautaires », peut-on lire via communiqué.
Plusieurs panélistes étaient présents, dont Lucie Sauvé, Professeur émérite et chercheuse en Éducation relative à l’environnement à l’UQAM, Alain Branchaud, biologiste et directeur général de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Jacinthe Villeneuve, co-fondatrice du comité action citoyenne C.A.C Northvolt, Henri Chevalier, titulaire d’une maîtrise en gestion de l’innovation sociale de HEC Montréal et conseiller en mobilité durable chez Équiterre, ainsi que des organismes comme le Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent, Le MARE (Mouvement d’action régional en environnement), TROVEP Montérégie (Table régionale des organismes volontaires d’éducation populaire), Vigie citoyenne Port de Contrecœur et Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM.
« Les expansions portuaires dont nous sommes victimes s’étendent jusqu’à Contrecœur, où il est prévu d’agrandir le Port de Montréal, en bétonnant les berges (toujours!), en détruisant au passage plusieurs milieux humides et l’habitat du chevalier cuivré, un poisson en voie d’extinction, en transformant le fleuve en autoroute à conteneurs et en polluant les milieux de vie à proximité », dénonce Gilles Dubois, coordonnateur de Vigie citoyenne Port de Contrecœur.
« Il est impératif que nous nous opposions à ce type de projet qui met en péril non seulement la biodiversité mais aussi la qualité de vie des habitants. L’implantation d’un projet industrialo-portuaire transforme complètement un territoire pour le mettre au service d’une économie mondialisée en augmentant toutes les infrastructures routières et ferroviaires. Le territoire et les milieux naturels ne doivent pas être sacrifiés pour des profits à court terme au détriment des communautés locales », ajoute Joris Maillochon, militant de Mobilisation 6600 Parc-Nature MHM.
Les participants ont aussi pu réaliser une promenade assortie d’une opération de ramassage de déchets charriés par le fleuve. «
Cette journée a été un moment fort de mobilisation, qui a permis aux participants de s’informer, de discuter et de renforcer leur engagement en faveur de la protection de l’environnement et des espaces naturels de la région. […] La mobilisation continue et les citoyens se préparent à défendre leurs valeurs […] », conclut-on dans le communiqué.