26 juin 2015 - 00:00
Près de 300 personnes appuient le projet d’école alternative dans la région
Par: Julie Lambert
Le comité pour mettre sur pied une école alternative dans la région a repris ses démarches auprès de la Commission scolaire au cours des dernières semaines. | Photo : TC Média – Archives

Le comité pour mettre sur pied une école alternative dans la région a repris ses démarches auprès de la Commission scolaire au cours des dernières semaines. | Photo : TC Média – Archives

Après plusieurs mois d’inactivité, les mères travaillant à la mise sur pied d’une école alternative dans la région reprennent leurs démarches. Elles ont déposé un document comptant près de 300 signatures et multiplieront les actions au cours des prochains mois afin que ce projet voie le jour.

Ce qui différencie les écoles alternatives de celles régulières est sa manière d’enseigner et de gérer l’établissement. Dans une école alternative, les élèves font, entre autres, partie de classes multiniveaux et font un apprentissage grâce à des projets éducatifs.

Selon une des mères du comité, Émilie Lalonde, les développements étaient au point mort depuis quelques mois en raison de plusieurs changements.

« Les instigatrices ont été très actives l’an dernier, mais elles ont délaissé le projet parce qu’elles étaient occupées. Le comité est en train de se refaire. Il y a de nouvelles personnes et il était clair que nous voulions poursuivre nos efforts », explique-t-elle.

Lors du conseil des commissaires du 19 mai dernier, quelques membres du comité ont déposé un document contenant plus de 300 signatures de citoyens appuyant leur projet.

Même si le comité comprend les difficultés financières vécues actuellement à la Commission scolaire (CS) de Sorel-Tracy, il pense que cette demande doit être prise en compte par les administrateurs.

« C’est un choix politique de savoir où mettre de l’argent. Pour moi, c’est un projet important et qui peut être réaliste. Nous voulons seulement que le conseil se penche sur la question en regardant la faisabilité du projet pour savoir s’il était possible d’avoir des locaux ou un bâtiment pour y installer l’école », pense la mère de famille.

Elle ajoute que le nombre de signatures reflète le désir des citoyens d’avoir accès à ce type d’école sur son territoire. À la rentrée scolaire, d’autres actions sont prévues par le comité pour étoffer son dossier.

« Nous pensons inviter les parents de la région pour leur expliquer concrètement notre projet. On aimerait leur proposer le canevas imaginaire d’une école. On veut aussi poursuivre notre collecte de signatures », décrit Mme Lalonde.

Un projet concret

Selon la porte-parole de la CS de Sorel-Tracy, Christine Marchand, le président du conseil des commissaires a pris acte du dépôt du document qui se veut une lettre d’appui pour le projet.

La suite des choses est toutefois entre les mains du comité, explique-t-elle. Il devra déposer un projet concret avant que la CS ne se penche réellement sur le dossier.

« L’école doit avoir une mission. Pour le moment, on ne connaît pas à quoi ressemblerait le projet. Habituellement, ce type d’école a une pédagogie particulière. Il faut qu’on nous le présente concrètement avant d’en faire l’analyse et de déposer une demande au ministère de l’Éducation », conclut-elle.

Il existe actuellement 32 écoles de ce genre à travers la province qui font partie du Réseau des écoles publiques alternatives du Québec (REPAQ).

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