La commission d’enquête sera composée de Jacques Bénard et de Pierre Magnan, qui agira à titre de président. Les curriculums vitae des commissaires peuvent être consultés sur le site Web du BAPE.
Tous les détails entourant les modalités de participation seront annoncés prochainement.
L’ensemble de la documentation est disponible en version électronique dans le Registre des évaluations environnementales, sous la responsabilité du ministère de l’Environnement, ainsi que sur le site Web du BAPE. Les documents peuvent aussi être consultés à la bibliothèque municipale de Contrecœur située au 5000, route Marie-Victorin. Les citoyens peuvent également communiquer avec le BAPE pour obtenir plus d’informations.
Rappelons que Triumvirate Environnemental inc. veut investir 13 M$ et créer 70 emplois pour ce projet de valorisation des matières dangereuses résiduelles. Ses dirigeants ont expliqué leur projet et répondu aux questions du public le 4 juin dernier lors d’une séance d’information organisée par le BAPE. Les matières envoyées au site de Contrecœur avant d’être revalorisées sont, par exemple, des peintures, solvants, huiles ou produits domestiques. Le projet fera donc en sorte d’extraire les matières organiques ou les métaux, par exemple, pour les recycler et ainsi réduire l’enfouissement de matières ne devant pas être enfouies.
Rappelons également que la Ville de Contrecœur a, fin juin, demandé au BAPE de tenir un examen complet de la situation. Le conseil a fait cette demande « en raison des inquiétudes soulevées dans la population », souligne-t-on via communiqué.
Parmi les inquiétudes, la Ville note les risques d’émanation et de fumée dans l’air et les risques d’incendie. Elle veut connaître les exemples de déploiement de cette technologie ailleurs dans le monde. Selon la Ville, plusieurs autres questions doivent être répondues, comme celles entourant l’entreposage des matériaux traités, le passage et le nettoyage des véhicules, la proximité avec le secteur résidentiel et le secteur de conservation d’un milieu naturel sensible, les opportunités de développement technologique et commercial de même que la disposition des résidus ultimes traités.
Si tout se déroule comme prévu, l’entreprise prévoit la construction en 2025 pour une mise en opération en 2026.