Le député de Richelieu, Jean-Bernard Émond, en a fait l’annonce le 20 février au nom du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon.
« L’idée de donner un second souffle à la zone industrialo-portuaire et au parc industriel Ludger-Simard suscite une grande mobilisation des intervenants régionaux. La décontamination de terrains stratégiques représente une étape cruciale pour concrétiser cette vision commune et stimuler davantage l’économie régionale. On est donc fier d’y contribuer », a lancé M. Émond en conférence de presse.
Une fois décontaminés et revalorisés, les terrains ciblés situés au 1800, chemin Saint-Roch permettront la concrétisation d’investissements privés et l’accueil d’entreprises bien établies et d’autres en croissance. Les terrains sont sans boisé, sans valeur environnementale et se situent déjà dans un secteur à vocation industrielle.
Alors qu’il est encore trop tôt pour annoncer la venue d’entreprises, le président du conseil d’administration de la Société des parcs industriels Sorel-Tracy, Sylvain Ayotte, informe que des discussions en ce sens ont lieu. « Nous sommes déjà en démarche pour la prochaine étape et nous travaillons avec des promoteurs stimulants qui souhaitent s’établir sur le terrain », a-t-il informé.
D’ailleurs, cette annonce s’inscrit dans le plan budgétaire 2019-2020, dans lequel Québec avait annoncé un investissement de 320 M$ d’ici 2024 pour soutenir la décontamination de terrains stratégiquement situés dans la province. À ce jour, 18 villes, dont Sorel-Tracy, ont bénéficié d’un soutien financier.
Un terrain historique
Plus que satisfait de la subvention offerte par le gouvernement du Québec, le maire de Sorel-Tracy, Patrick Péloquin, a tenu à souligner le riche historique industriel de ce terrain.
« Sorel-Tracy était autrefois connu pour son commerce de construction navale. La Marine Industries, qui possédait entre autres le terrain qui nous réunit aujourd’hui [20 février], était une entreprise qui embauchait jusqu’à 4500 personnes », a-t-il indiqué.
Ce passé industriel a malheureusement laissé un terrain lourdement contaminé. « À défaut d’être réhabilité, [le terrain] constitue un passif environnemental où il n’est pas possible de réaliser des projets porteurs pour la région. Ainsi, nous sommes heureux d’obtenir une subvention qui nous permettra de procéder à la réhabilitation environnementale du terrain », a soutenu Patrick Péloquin, précisant que l’annonce s’inscrit dans le virage de développement durable de la Ville.
