Marcel Robert veut défendre le projet jusqu’au bout
Marcel Robert ne doute pas des bienfaits de la construction d’un pont sur le développement économique de Sorel-Tracy. Il compte mettre sur pied un comité aviseur qui se penchera sur le projet. « Il va falloir se prononcer et arriver à la conclusion «oui, on y va» ou «non». Il faut s’assurer d’avoir les autorisations des ministères concernés. Je suis favorable, mais il y a tellement de considérants », souligne-t-il. Même si le promoteur privé Luc Poirier a déjà financé une étude de préfaisabilité, M. Robert croit qu’il faut aller plus loin. « La Ville doit participer aux études et être un acteur clé. Si les autorités municipales ne soutiennent pas le projet, ça ne lèvera pas. » Il assure que le transport joue un rôle important dans le développement économique. « Je vais défendre jusqu’au bout ce projet », conclut-il. (S-E.C)
Le projet recevra l’appui indéfectible de Serge Péloquin
Le maire actuel de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, affirme que le projet de pont recevra toujours son appui, peu importe qu’il soit mis en place par le promoteur Luc Poirier ou le ministère des Transports. « On a toujours appuyé le projet. On a même fait des rencontres entre mes collègues maires de Lanoraie et de Saint-Ignace-Loyola et Luc Poirier. On a mis cartes sur table très rapidement dans ce dossier et défendu notre position devant les ministères d’avoir un pont qui relie les deux rives. On va continuer à défendre ce dossier et beaucoup a déjà été fait jusqu’à maintenant », assure-t-il. Selon lui, le promoteur sait depuis les débuts que la Ville de Sorel-Tracy ne partage pas son opinion sur la fermeture du traversier. « On ne veut pas déconnecter la voie fluviale. Beaucoup d’industries comme celle touristique et de la motoneige dépendent du traversier », conclut-il. (J.L.)
Réjean Dauplaise veut une étude sur les retombées économiques d’un pont
Selon Réjean Dauplaise, qui a déjà été impliqué dans le comité C.A.L.A. nord-sud, le projet du promoteur Luc Poirier est une bonne nouvelle, mais il faut d’abord s’assurer de sa viabilité. « Il faudrait avoir une étude sur les retombées économiques d’un pont. Juste en matière de dragage et d’études environnementales, ça engendre beaucoup de dépenses. […] Actuellement, nous avons un problème concernant la circulation sur les rues Phipps et Élizabeth. Cela entraîne beaucoup de bruit et affecte la qualité de vie des résidents », affirme-t-il. M. Dauplaise espère aussi qu’avec l’implantation du pont, le projet de prolongement de l’autoroute 30 vers l’est ne tombera pas à l’eau. « Avec la prolongation de l’autoroute 30 vers l’est, Sorel-Tracy et les alentours pourront se développer beaucoup. Cela évitera la congestion du réseau routier de la région de Montréal », conclut-il. (J.-P.M.)