18 avril 2024 - 09:53
Qu’importe l’âge, le bénévolat permet de tisser des liens
Par: Stéphane Martin

L’octogénaire Denis Pépin retire encore beaucoup de satisfaction du bénévolat au CABBR. Photo Stéphane Martin | Les 2 Rives ©

Charles Frenette était animateur du 3e Groupe Scout Pierre-De Saurel dès l’âge de 15 ans. Photo gracieuseté

Le bénévolat est décrit par plusieurs comme une expérience enrichissante qui permet de tisser des liens. Les bénéfices retirés sont palpables, qu’importe l’âge de la personne bénévole.

Du haut de ses 82 ans, Guy Pépin cumule plus de 27 années de bénévolat à la Popote roulante du Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu (CABBR).

« J’ai pris ma retraite au mois en décembre 1996 en tant que directeur de l’école Martel de Saint-Joseph-de-Sorel. J’étais déjà impliqué à la Guignolée et je suis rapidement embarqué sur le comité de Popote roulante. J’ai passé ma vie dans l’éducation comme professeur et directeur. Ça me fait du bien de sortir de ce milieu et de rencontrer des gens qui ont un peu plus de difficulté dans la vie. On s’enrichit en faisant du bénévolat et ça donne une meilleure compréhension de ce qui se passe dans la société », explique l’homme au regard vif.

« On me demande souvent pourquoi je continue à m’impliquer à mon âge, ajoute-t-il. Ce n’est pas compliqué, j’aime les gens et ça me fait sortir de chez moi. Ça garde mon réseau de contacts actif. C’est important d’être bien entouré. »

Le son de cloche est un peu le même chez Charles Frenette qui est président du 3e Groupe Scout Pierre-De Saurel. « J’ai commencé les scouts à l’âge de 9 ans où j’ai fait tout mon parcours. Mes parents m’ont toujours enseigné l’importance de faire du bénévolat. À 15 ans, je suis devenu animateur chez les scouts. Je voulais redonner tout le bien que j’avais reçu. Pendant neuf ans, j’ai animé auprès des jeunes et je suis toujours resté impliqué par la suite. Actuellement, je suis président et je m’occupe plus de l’administration afin de pouvoir faire vivre le scoutisme pendant plusieurs années encore pour les jeunes de la région et leur donner l’occasion de vivre de belles expériences. Ça me permet de redonner à la collectivité et de vivre de nouvelles expériences en dehors de mon travail », raconte celui qui occupe un emploi comme préposé aux bénéficiaires et délégué syndical.

« La plus belle paie, c’est quand on se fait reconnaître quelques années plus tard en se faisant appeler par notre nom d’animateur et qu’on nous confie à quel point nous avons fait une différence dans la vie d’un jeune. C’est quelque chose qui me touche énormément », ajoute M. Frenette.

« Le bénévolat, c’est un don de soi sans rien attendre en retour. C’est la meilleure façon de voir les choses pour éviter les déceptions. Je n’ai jamais été déçu de faire du bénévolat parce que je donne sans attente », de conclure sagement le vétéran bénévole, Denis Pépin.

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