11 juin 2015 - 00:00
Retour de l’Iroquois à Sorel-Tracy : des fils s’attachent
Par: Louise Grégoire-Racicot

Les promoteurs du rapatriement du destroyer Iroquois à Sorel-Tracy sont fort heureux de la rencontre qu’ils ont eue avec Simon Page, chef d’état major – programme d’équipements mer de la Défense nationale – le 3 juin dernier.

M. Page était venu soupeser le sérieux de leur démarche ainsi que le sort qu’ils réserveraient au destroyer une fois son cycle de vie terminé.

Sans vouloir vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, un des promoteurs, Germain Martin, était enthousiaste. « La marine semble intéressée à céder le bateau, les deux tiers des officiers seraient enchantés de cette perspective. »

M. Page devra faire une recommandation au ministère de la Défense nationale. C’est le ministre qui en fin de compte tranchera, a-t-il expliqué.

Présent à la rencontre, Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy, abonde dans le même sens. « Mais il reste encore des choses à attacher », estime-t-il. Chose certaine, le comité du projet est fort bien structuré et a un bon plan d’affaires, note-t-il.

« Venu en éclaireur, M. Page a pu réaliser que la vie maritime fait partie de notre quotidien. Qu’il y a ici d’autres organisations (Garde côtière, Groupe Océan), qui sont d’excellentes ressources pour le projet. Et qu’il y a un maire et une Ville facilitateurs du projet. »

Le groupe a même déjà prévu un plan budgétaire pour disposer du bateau quand il devra être remisé. « Voilà une question qui intéressait M. Page, d’autant que la marine a déjà eu des difficultés avec des villes à qui elle avait remis des vaisseaux. Le comité est allé plus loin que ce à quoi il s’attendait », évalue-t-il.

Pendant que M. Page rédige son rapport, le comité continue de peaufiner son projet.

Des possibilités

M. Martin a énoncé certaines hypothèses qui sont sur la table. « On recevrait un navire en bonne condition, avec une salle de commande intacte et ses imposantes hélices de 14 pieds de diamètre en bronze. »

Comme le bateau était équipé de deux hélicoptères, il est possible que la marine en laisse un sur le bateau, dit le maire.

Autre bonne nouvelle: la marine assumerait les coûts de remorquage du bateau de Halifax à Sorel-Tracy. Des coûts estimés à 500 000$, dit M. Martin.

Cependant, si la marine considère défrayer des dépenses de restauration du bateau, elle ne payera pas le quai où il sera amarré, précise M. Martin.

Entretemps, son comité prépare une demande de subvention auprès du comité des fêtes du 150e de la Confédération canadienne et veut aussi déposer un projet au Comité des fêtes du 375e de Sorel qui se dérouleront en 2017.

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