En tout, 802 personnes ont voté sur environ 900 membres. La convention collective est échue depuis le 1er mai 2024, donc depuis près de neuf mois.
Le président du Syndicat, Luc Desmarais, n’a pas voulu s’avancer sur ce que l’employeur offrait afin de ne pas « négocier sur la place publique ». Il se montre tout de même optimiste pour la suite.
« Les gens nous ont mandatés pour retourner à la table des négos. Il y a eu beaucoup de travail qui a été fait depuis plus de huit mois de part et d’autre », assure M. Desmarais.
Lors de deux autres votes qui se sont déroulés les 12 et 13 janvier derniers, les membres se sont exprimés à 99 % en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée. « On a eu le mandat, mais pour l’instant, on n’en est pas là. On veut encore négocier », conclut M. Desmarais, en ajoutant que des discussions ont déjà lieu.
Du côté de l’entreprise, on se dit déçu que le contrat, qui a été négocié entre le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN et l’entreprise, ait été rejeté par les employés. « Nous allons analyser la situation qui est préoccupante considérant les changements structuraux de nos marchés dans le dioxyde de titane et la situation financière difficile dans laquelle nous sommes. Ensemble, nous avons à relever le défi de repositionner RTFT – Opérations Québec et de nous donner une santé financière qui nous assurera à tous un futur durable. Nous sommes engagés de bonne foi dans ce processus et nous allons continuer à travailler avec le syndicat pour en arriver à une entente acceptable pour toutes les parties », commente un porte-parole de Rio Tinto.