La nouvelle a été annoncée aux employés ce matin, lors d’une rencontre avec les cadres et les travailleurs. 350 d’entre eux sont touchés par cette décision.
Non, cela n’affectera pas l’usine soreloise, spécifie Mme Gagnon. « C’est plutôt la situation inverse qui prévaut. Sorel-Tracy a un impact direct sur l’emploi à la mine. »
Mme Gagnon explique que c’est le marché du titane qui est au plus bas. « Nous faisons les plans de production en conséquence. Tous les scénarios sont sur la table et celui de la fermeture d’un troisième four n’est pas encore écarté. »
On sait que depuis 2013, l’entreprise éprouve des difficultés à écouler le titane qu’elle tire de son minerai. Et même le taux de change plus faible du dollar ne permet pas d’améliorer la situation, reconnaît-elle.
« Nous devons prendre des décisions très difficiles qui affectent les emplois de nos travailleurs. »
RTFT ne pense pas rouvrir sa mine avant mars 2016 et elle ne réintégrera alors que 250 employés, 100 de moins qu’actuellement. Pour le moment, elle garde en emploi de 30 à 60 employés pour assurer le maintien des installations durant la période d’arrêt temporaire des activités.