13 mai 2016 - 00:00
Rochon se range derrière Alexandre Cloutier
Par: Louise Grégoire-Racicot
Sylvain Rochon (4e à partir de la gauche) appuie Alexandre Cloutier (au milieu) à la course à la chefferie du Parti Québécois. | Gracieuseté - Bureau du PQ de François Gendron

Sylvain Rochon (4e à partir de la gauche) appuie Alexandre Cloutier (au milieu) à la course à la chefferie du Parti Québécois. | Gracieuseté - Bureau du PQ de François Gendron

Présent à Alma vendredi matin, le député de Richelieu, Sylvain Rochon, a manifesté son appui formel à la candidature d’Alexandre Cloutier comme prochain chef du Parti québécois.

M. Cloutier en a fait l’annonce dans sa circonscription, vendredi matin en présence de huit députés de sa formation, dont M. Rochon. Le député du Lac-St-Jean est le deuxième élu péquiste à poser sa candidature à la suite de la démission surprise de Pierre Karl Péladeau il y a une quinzaine.

M. Rochon est éloquent quand il décrit les raisons qui ont guidé son choix, lui qui côtoie M. Cloutier depuis plus d’un an à l’Assemblée nationale.

« Alexandre est prêt à assumer ces tâches dès le premier jour où il entrera en fonction. Il incarne à la fois les racines et l’avenir du parti, sachant bien faire le pont entre les générations. Il assumera un nouveau style de leadership, positif et constructif. »

Des priorités communes

M. Rochon apprécie particulièrement l’enthousiasme que met M. Cloutier à défendre le dossier de l’éducation.

« Il croit, comme moi, que l’éducation doit redevenir une priorité nationale. Pour lui, l’éducation est plus qu’un dossier théorique. C’est quelque chose qui s’incarne à la fois dans les enfants, les parents et les enseignants. »

Autre priorité qui rejoint celles de M. Rochon: la place des régions. « L’État a un rôle important à jouer dans le développement économique et la création d’emplois, de même que le soutien aux entreprises. Et il est particulièrement interpellé par le départ possible des entreprises vers d’autres milieux. »

M. Rochon se dit convaincu que M. Cloutier sera aussi la voix des régions. « Il mettra fin au démantèlement des outils de développement régional que nous avons connu récemment. »

Enfin il sera le défenseur d’un projet de pays, en phase avec les Québécois. Il saura mériter la confiance des Québécois en ce sens, dit-il.

Il est enfin rassembleur et saura réunir une équipe qui travaillera en ce sens avec lui. Cette course à la chefferie montre qu’il y a des compétiteurs diversifiés, inspirants et inspirés. Et surtout que ce parti, contrairement à ce que disent certains, n’est pas le parti d’une seule génération, croit M. Rochon.

Certes le député de Richelieu sera de la campagne de M. Cloutier mais il n’a pas déterminé encore quelle direction sa contribution prendra.

Récemment, lors du passage de M. Cloutier à Sorel-Tracy lors d’un cocktail de financement, ils ont eu l’occasion d’échanger en faisant route ensemble entre Québec et Sorel-Tracy.

De nouvelles responsabilités pour Sylvain Rochon

Sylvain Rochon vient d’être nommé porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail. Il quitte ainsi les responsabilités de porte-parole des aînés, qui lui avaient été confiées dès son élection, et celles de porte-parole en matière d’intimidation qu’il assumait depuis septembre dernier.

« C’est un mandat important et une lourde responsabilité dans un contexte où les conditions de travail sont malmenées à cause de la crise économique qui sévit dans l’ensemble du Québec incluant Richelieu », a souligné Sylvain Rochon, via communiqué.

« Je m’engage, comme mon rôle de député de l’opposition officielle l’exige, à questionner le gouvernement libéral et sa ministre du Travail, Dominique Vien, sur les gestes qu’ils posent pour favoriser de meilleures conditions de travail pour les travailleurs et les travailleuses, tant dans la fonction publique et parapublique que dans le privé et tant pour les travailleurs syndiqués que les autres, notamment les travailleurs autonomes. »

Le député a identifié un enjeu particulièrement sensible au Québec et qui touche aussi directement la région. « L’équité salariale entre les hommes et les femmes est encore loin d’être acquise. L’écart est particulièrement marqué dans la région, comme le démontre une récente étude du Centre local d’emploi », a conclu le député de Richelieu.

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