Le service de protection contre les incendies était auparavant offert par la Municipalité de Saint-Jude et le volet de la prévention des incendies par la MRC des Maskoutains. L’entente comprend les deux services ainsi qu’une offre d’intervention en sécurité civile. L’offre de desserte présentée par la Ville de Saint-Ours a été approuvée par le conseil municipal de Saint-Bernard-de-Michaudville lors de sa séance du 7 avril.
La Ville de Saint-Ours a tenu à souligner que l’entente entérinée par les deux municipalités répond en tous points aux attentes, tant financières qu’opérationnelles, de la Municipalité de Saint-Bernard-de-Michaudville. Elle a aussi ajouté que les conditions actuelles associées à l’entente n’auront aucun impact pour les citoyens lors d’appels d’urgence au 911. Le Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Ours profitera des derniers mois de 2025 pour instaurer les nouveaux protocoles incendies.
« En tant qu’organisme public, nous avons le devoir de choisir les options qui présentent les meilleurs intérêts pour notre population. Cette entente propose des avantages importants et une prévision financière pour notre municipalité, tout en nous assurant un service hautement sécuritaire », a déclaré le maire de Saint-Bernard-de-Michaudville, Guy Robert.
« Le Service de sécurité incendie de la Ville de Saint-Ours maîtrise les meilleures pratiques en gestion globale des risques en matière de sécurité incendie et de sécurité civile. Avec une brigade disponible 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, nos pompiers répondront aux appels d’urgence sur le territoire de la communauté de Saint-Bernard-de-Michaudville, et ce, avec tout le professionnalisme et l’efficacité pour lesquels ils sont reconnus », a renchéri le maire de Saint-Ours, Sylvain Dupuis.
Nouvelle caserne dans les cartons
Rappelons que la Ville de Saint-Ours a récemment obtenu l’aval de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) pour construire une nouvelle caserne sur le lot de l’ancien restaurant L’Ours qui bouffe. La CPTAQ a autorisé que ce terrain de plus de 4000 m2 soit retiré de la zone agricole après avoir démontré qu’il était impossible d’agrandir la caserne actuelle, située sur la rue Saint-Pierre, tout en respectant les normes de la Commision des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Les prochaines étapes consisteront à acquérir le terrain, à rechercher des subventions, à élaborer les plans et devis et à faire approuver le projet par le ministère de la Sécurité publique. Le maire de Saint-Ours espère que la première pelletée de terre pourra se faire d’ici la fin de l’année.