Chacun des conseils de Sainte-Anne et Saint-Joseph a convenu unanimement, par résolution le 6 décembre dernier, de dénoncer l’entente respective qui les lie à la Ville de Sorel-Tracy et qui prendra fin le 31 décembre 2017.
À Saint-Joseph, les élus ont confié à Me Conrad Delisle le soin de regarder les différentes avenues et alternatives de desserte.
« Le conseil veut savoir ce qui en est. Pourquoi les dépenses augmentent ainsi de 8 à 9% par année – 11 000$ cette année à Saint-Joseph – alors que nous faisons tout pour restreindre nos dépenses », dit le maire Olivar Gravel.
Le conseil veut aussi connaitre quels sont les investissements faits par le service ainsi que ses dépenses. Il croit aussi qu’il devrait être normal, à la fin d’une entente, que les parties négocient avant de la renouveler. « Les syndicats le font, pourquoi pas nous? », demande le maire qui rappelle que Me Delisle sert bien la Ville depuis plus de 40 ans et saura la guider dans ce dossier. Enfin, il dénonce le fait que ce n’est que l’année terminée que le conseil sait vraiment combien il lui en a coûté pour le service. À Sainte-Anne-de-Sorel, le conseil dénonce le fait que la hausse des coûts du service est nettement plus élevée que celle du coût de la vie, dit son maire Michel Péloquin. Pire, poursuit-il, Sainte-Anne-de-Sorel est l’une des 200 municipalités de même taille au Québec qui paye le plus cher pour obtenir ce service. Pas question donc pour lui de renouveler l’entente sur ses bases actuelles. Son conseil réclame unanimement une rencontre à court terme avec les autorités soreloises afin d’arriver à une nouvelle entente. Réaction du maire Serge Péloquin Quant au maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, il a refusé de commenter ces décisions tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas reçu les résolutions qui les substantifient. « Mais il est normal, quand on arrive à la fin d’une entente, de la dénoncer si on veut en changer des éléments. Ce qu’ils font. Puis ensuite on discutera ensemble. Ce que nous ferons. » Sorel-Tracy agit de la même façon, dit-il. « Nous avons dénoncé la régie de l’eau. C’est une «technicalité» administrative à laquelle on doit se soumettre pour établir une nouvelle entente. » |