Michel Aucoin
Le maire sortant se dit fier de plusieurs projets accomplis au cours des dernières années, notamment la conversion de l’église en centre multifonctionnel, l’implantation de jeux d’eau et l’accueil d’un organisme comme le Carrefour l’Arc-en-ciel. Il est aussi fier de soutenir le Festival country, de s’impliquer au sein de Sainte-Victoire en fête et de voir un camp de jour fort vivant avec 80 enfants de Sainte-Victoire.
« On a une très belle harmonie au bureau. Les projets avancent à Sainte-Victoire. Je suis proche des gens, ils me connaissent et ils savent ce que je peux leur apporter. Je mise sur la continuité, c’est pourquoi je veux être là un autre quatre ans », explique Michel Aucoin, en entrevue.
Il est aussi fier de voir plusieurs projets immobiliers s’implanter progressivement à Sainte-Victoire-de-Sorel, notamment une cinquantaine de portes dans le village et une centaine d’autres sur le chemin des Patriotes, près de Sorel-Tracy. « Ça va nous permettre de payer des gros projets d’infrastructures qui s’en viennent », avance le maire sortant.
Parmi ces projets, il note la réfection de quelques routes et des travaux d’égout et d’aqueduc pour le rang Prescott, les rues Chambly et Alphonse ainsi qu’une partie du rang Nord.
« Ce sont des projets majeurs. On ne s’attend toutefois pas à ce que les taxes montent de façon significative. On veut aller chercher des subventions et on aura des revenus avec les projets domiciliaires », mentionne Michel Aucoin, qui veut éventuellement changer la surface de dek hockey, qui date d’une dizaine d’années.
Martin Cournoyer
De son côté, Martin Cournoyer se présente comme un homme d’action. Si certaines décisions prises au cours des dernières années l’ont amené à se présenter à la mairie, il assure ne pas vouloir de confrontation au conseil.
« J’étais rendu à une étape où je me lance ou je reste à la maison. Quelques dossiers récents n’étaient pas à ma satisfaction et traînaient en longueur, alors je me suis dit que c’était le moment. Récemment, deux résolutions ont été abolies parce que l’ouvrage n’était pas fait. Je n’avais jamais vu ça en 12 ans », mentionne celui dont la mère, Solange Cournoyer, a été mairesse de Sainte-Victoire-de-Sorel pendant 22 ans.
M. Cournoyer, qui est actionnaire de la Ferme des Trèfles depuis l’âge de 16 ans, a siégé à l’Union des producteurs agricoles (UPA) pendant 25 ans, dont 13 à la présidence. Il l’affirme lui-même : il n’a jamais eu la langue dans sa poche.
« J’ai toujours dit ce que j’avais à dire. En politique, je ne laisserai pas traîner les projets. Convaincs-moi que j’ai tort et je vais me rallier. Je suis là pour le consensus, pour faire avancer ma municipalité, comme j’ai toujours agi à l’UPA. Peut-être que je dérange, mais quand je prends un dossier, je le pousse toujours à fond », avance le candidat, qui assure avoir une capacité d’adaptation très rapide.
Parmi les projets, certains vont dans le même sens que le maire sortant, soit la réfection des rangs Prescott et Nord ou le changement de l’aqueduc dans le rang Bellevue Ouest. Il veut aussi pousser des projets comme l’implantation de jeux de pétanque ou une tyrolienne géante, « tout en allant chercher des subventions ».
Parmi ses réalisations, M. Cournoyer se dit fier d’avoir, comme président du comité de l’église, initié le projet de salle multifonctionnelle dans l’église. Il est aussi fier du projet de jeux d’eau, « qui n’a pratiquement rien coûté » en raison des subventions, ainsi que la patinoire dek hockey subventionnée à 90 % « que j’ai proposée il y a une dizaine d’années ». Il se targue également d’avoir mis en place un budget participatif pour impliquer les citoyens et il espère, sous peu, implanter une école de hockey dans la municipalité.
« Je mise sur la continuité, j’ai plusieurs idées, mais c’est toujours selon dans la capacité des gens », conclut-il.







