L’auteure-compositrice-interprète a eu la chance d’être découverte en 2013 par Marc Déry et d’être soutenue par le réalisateur Michel Dagenais (Jean Leloup, Daniel Bélanger, Maxime Landry, Marc Déry).
Son ascendance a été fulgurante grâce à plusieurs chansons qui ont tourné à la radio comme Heureux infidèles, On dira aux autres, C’est vrai et 7 jours.
Après deux nominations au gala de l’ADISQ en 2014, l’artiste dit apprécier tout ce qui lui arrive depuis le début de sa carrière.
« Je suis contente. Ça fait deux ans que je suis dans l’œil du public. Je trouvais difficile avant d’écrire autant de chansons et de n’entendre que celles qui tournent à la radio. J’avais peur que les autres ne se fassent pas assez entendre, mais je vois que les gens les connaissent et se les approprient », mentionne la chanteuse.
Dans son premier album, la chanteuse avait beaucoup exploité le sujet des hommes. Pour son deuxième opus paru en mars dernier, elle garde la même formule, mais en s’attaquant cette fois-ci à l’univers féminin avec son ironie assumée.
« J’aime l’ironie, le sarcasme et l’humour. J’écris sur des sujets dans lesquels on me dirait de ne pas dire ça. Si une femme se fait tromper et décide d’aller voir ailleurs, est-ce mal? J’aime montrer les deux côtés de la médaille. J’assume ça et ça ne me dérange pas. J’aime jouer entre la limite de ce qui est correct ou pas », avoue l’artiste.
Lors de son passage à Sorel-Tracy, Sally Folk sera en formule trio. Elle interprétera des titres de ses deux albums. Elle garde d’ailleurs un très bon souvenir de son premier spectacle dans la région, confie la chanteuse.
« C’est un des premiers endroits que j’ai faits et j’ai eu un véritable coup de cœur. Même si je n’étais pas connue, j’avais fait salle comble. Je ne savais même pas que je pouvais avoir des fans à cette époque », rigole-t-elle.
Un exutoire
Depuis que Sally Folk a commencé à gratter la guitare au milieu de la vingtaine, la jeune femme n’a pas cessé d’écrire. Le syndrome de la page blanche, elle ne connaît pas ça, souligne-t-elle.
Chaque matin, elle accorde quelques heures à l’écriture de chansons. Selon elle, c’est un moment privilégié de ça journée.
« C’est une sorte d’exutoire. Je trouve que ça commence bien ma journée. Qu’elles soient bonnes ou pas, j’enregistre les chansons. Des fois, l’artiste est le plus mauvais juge. On attend toujours d’atteindre la perfection, mais il arrive qu’on la retravaille en studio et qu’on l’adore. Créer et être en studio, c’est mon bonbon », pense-t-elle.
Pour des billets ou des informations, les gens peuvent se rendre sur le site Internet d’Azimut diffusion au www.azimutdiffusion.com ou téléphoner au 450.780.1118.