« Arrêtons de nous torpiller nous-même. Parce que je dis souvent qu’il n’y a rien de mieux qu’un Sorelois pour dénigrer un autre Sorelois, a-t-il soulevé, durant son allocution à la fin de l’assemblée publique du 8 septembre. Je suis un enfant de la shop. J’ai travaillé à Marine Industries (…), puis à Aciers Sorel. Quand on prenait nos breaks et qu’on avait de la facilité à chialer sur tout et sur rien. »
« Donnons-nous la chance de mettre ça en positif, de bien vendre notre région, d’être accueillant avec les gens qui viennent s’installer chez nous », a-t-il poursuivi.
Il a appelé les gens à avoir un peu d’indulgence en se basant sur un reportage positif qui a été diffusé à l’émission « Désautels le dimanche », à la radio de Radio-Canada, dans lequel des Montréalais qui viennent de quitter la métropole vantent les avantages de vivre en région et de faire du télétravail.
C’est pourquoi il estime qu’il faut plutôt travailler à redorer l’image de la Ville de Sorel-Tracy. « Les journaux, c’est un outil qui doit servir à la promotion d’une région, à attirer des familles. Quand une famille veut s’implanter, elle va prendre le journal local et va regarder ce qui se passe dans la ville. Il faut qu’on ressorte le plus possible le positivisme », a-t-il plaidé.
Continuer de se battre
Le maire est ensuite revenu sur la caricature parue la semaine dernière dans Les 2 Rives où on le voit dépeint en boxeur. Un clin d’œil de Gilles Marcotte aux nombreux combats qu’il a menés au cours des derniers mois, notamment avec le CISSSME et la MRC de Pierre-De Saurel.
« Moi, vous ne m’empêcherez jamais de bien défendre les intérêts de ma ville et de mes citoyens. (…) Ce que l’on veut, c’est de ne rien perdre. On va se battre, on va se défendre. C’est ça notre rôle », a-t-il lancé en référence à ses sorties publiques auprès du CISSSME.
Pour ce qui est de la chicane municipale à la MRC, il a assuré que la ville-centre a une vision régionale. « Oui, on s’est tiré les cheveux de temps en temps sur différents sujets, mais ce n’est pas toujours comme ça. On a de bons projets, de bonnes idées, a-t-il assuré. À l’instant où il y a des projets qui frottent un peu, on va continuer de s’assoir ensemble et de régler ces problèmes-là et mettre ça aux services de nos communautés. »