14 septembre 2015 - 00:00
Seule soumissionnaire, EBI assurée d’un contrat de six mois
Par: Louise Grégoire-Racicot
Ce sera le statu quo en matière de collecte et traitement des matières résiduelles pour au moins six mois encore sur le territoire de la MRC de Pierre-De Saurel. | TC Média - Archives

Ce sera le statu quo en matière de collecte et traitement des matières résiduelles pour au moins six mois encore sur le territoire de la MRC de Pierre-De Saurel. | TC Média - Archives

> La firme EBI de Berthierville a décroché, à la suite d’un appel d’offres lancé par la MRC de Pierre-De Saurel, le contrat de collecte des matières résiduelles pour les prochains six mois, avec option de le prolonger au besoin jusqu’au 30 septembre 2016. La firme EBI de Berthierville a décroché, à la suite d’un appel d’offres lancé par la MRC de Pierre-De Saurel, le contrat de collecte des matières résiduelles pour les prochains six mois, avec option de le prolonger au besoin jusqu’au 30 septembre 2016.

C’est en assemblée régulière, le 10 septembre, que le conseil régional des maires lui a octroyé un contrat de 3 611 294,24$ pour ce service. Elle a été la seule soumissionnaire. Son prix déposé a augmenté d’un montant équivalant à la hausse de prix à la consommation, a reconnu la greffière de l’organisme, Me Jacinthe Vallée.

Rappelons qu’EBI vend ses services de transport, cueillette et traitement des déchets domestiques à la MRC depuis 2010, l’année où elle a pris la relève de SDD-Conporec qui avait intenté une poursuite de l’ordre de 22 M$ contre la table régionale et la ville de Sorel-Tracy.

EBI avait auparavant assumé la collecte et le transport des déchets de la MRC pour le compte de Conporec.

À court terme

Désirant d’abord régler ce litige, les maires gèrent à court terme ce dossier depuis… cinq ans.

Jusqu’ici, le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) leur avait permis de renouveler de gré à gré le contrat de la firme EBI. Cette fois, le ministère a forcé la MRC à lancer un appel d’offres. Ce qu’elle a fait en août dernier.

Confiants que le litige avec SDD-Conporec se réglerait dans une entente hors cour, les maires ont songé à demander un contrat de trois mois. Mais comme leurs espoirs d’un règlement rapide avaient été déçus à quelques reprises, ils ont jugé plus prudent d’inscrire au contrat qu’il pourrait être renouvelé automatiquement pour un six mois additionnel.

Ainsi croient-ils que tout rentrera dans l’ordre d’ici 12 mois et qu’ils pourront alors offrir à leurs citoyens des services de traitement des matières putrescibles autres que l’enfouissement pur et simple dont ils sont l’objet actuellement.

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