27 septembre 2022 - 09:01
Débat électoral provincial présenté par l’AGEECST
Seulement trois candidats pour répondre aux questions des étudiants
Par: Alexandre Brouillard

De gauche à droite, Étienne Ouellet de la FECQ, André Blanchette, candidat du parti Démocratie directe, David Dionne, candidat de QS, Gabriel Arpin, candidat du PQ, Corrine Lavallée, présidente (AGEECST), Noémie Ayotte, coordonnatrice aux communications et médias sociaux (AGEECST), Édouard Guévremont, secrétaire général (AGEECST) et Marc-Antoine Moreau, coordonateur aux affaires pédagogiques (AGEECST). Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

Seulement trois candidats s’étaient déplacés à l’auditorium du Cégep de Sorel-Tracy, le 22 septembre, pour participer au débat présenté par l’AGEECST. Photo Alexandre Brouillard | Les 2 Rives ©

Une trentaine d’étudiants qui s’étaient réunis au Cégep de Sorel-Tracy le 22 septembre pour entendre les candidats provinciaux débattre de leurs idées sont restés sur leur appétit, alors que seulement trois candidats se sont présentés, soit Gabriel Arpin du Parti Québécois (PQ), David Dionne de Québec solidaire (QS) et André Blanchette du parti Démocratie directe.

La présidente de l’Association générale des étudiants et étudiantes du Cégep de Sorel-Tracy (AGEECST), Corinne Lavallée, s’est dite déçue des absences de Marie-Ève Dionne du Parti conservateur du Québec (PCQ), Jean-Bernard Émond de la Coalition avenir Québec (CAQ) et Anthony Sauriol du Parti libéral du Québec (PLQ).

« On trouve ça dommage parce que beaucoup de partis prônent la jeunesse avec de nouveaux candidats jeunes, mais ils ne prennent pas le temps de se déplacer pour un débat comme celui-ci, confie Mme Lavallée. Ceux qui avaient des engagements ailleurs étaient déçus de ne pas venir. »

Alors que Marie-Ève Dionne n’a pas pu se libérer de son emploi et Anthony Sauriol de ses études, la présence de Jean-Bernard Émond était requise par le national à des activités à l’extérieur de la circonscription, soit à Granby et Sherbrooke. Ce dernier a toutefois été à la rencontre des étudiants du Cégep le 21 septembre. Pour sa part, Mme Dionne assure qu’elle visitera l’établissement d’enseignement supérieur d’ici le jour du scrutin.

Gabriel Arpin était très amer face à l’absence de ses adversaires. « Je trouve que c’est un manque de respect envers les étudiants du comté qui représentent le futur de la région », a-t-il confié.

Des échanges enrichissants

Malgré l’absence de trois candidats, les administrateurs de l’AGEECST ont apprécié les réponses livrées par les candidats sur place, qui ont été questionnés par Étienne Ouellet de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ). Trois grandes thématiques ont été abordées, soit la précarité étudiante, la justice sociale ainsi que l’économie et l’environnement.

« On voulait vraiment que les étudiants du Cégep aient une vision globale de la politique provinciale et qu’ils obtiennent des réponses à leurs questions sur des enjeux qui les concernent, dont l’environnement, la condition étudiante, le racisme systémique, etc. », explique Corinne Lavallée.

Durant l’heure et demie qu’a duré le débat, les candidats solidaire et péquiste ont étalé leurs idées et les différents aspects du programme électoral de leur parti respectif.

Alors que ses adversaires ont offert des réponses concrètes aux étudiants, André Blanchette a peiné à répondre à certaines questions notamment concernant la crise du logement et les stages rémunérés. Ce dernier a plutôt profité de la plateforme pour marteler son objectif de « redonner le pouvoir au peuple » en s’inspirant du modèle suisse où les référendums sont chose courante.

David Dionne et Gabriel Arpin ont particulièrement été loquaces concernant la réforme du mode de scrutin, la question du racisme systémique et l’environnement.

Les candidats ont d’ailleurs répondu à plusieurs questions des étudiants, dont la majorité a semblé apprécier l’expérience.

« L’actualité et la politique m’intéressent énormément parce qu’éventuellement, je vais décider de mon avenir. C’est pour cela que j’ai décidé de venir ici aujourd’hui », a confié Victoria Juárez, étudiante en technique juridique au Cégep de Sorel-Tracy.

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