Le conseiller Patrick Péloquin a souligné que l’adoption de cette charte se faisait aussi en mémoire d’autres victimes. Il a noté l’importance pour les municipalités de poser des gestes qui favorisent et promeuvent la protection des enfants, afin de faire cesser ces événements tragiques et inacceptables dus à la négligence et la maltraitance à l’égard des enfants.
La charte vise à établir des actions pour accroitre le sentiment de sécurité des enfants dans les lieux publics et à favoriser la mise en place de lieux protecteurs ou de processus d’accueil et d’intervention pour les enfants réclamant du secours.
L’objectif est aussi de reconnaître les enfants comme des citoyens à part entière et de favoriser les espaces de consultation accessibles et adaptés aux enfants de tous âges.
La conseillère Dominique Ouellet cite en exemple plusieurs projets allant dans le sens de la charte, dont le programme à pied, à vélo, ville active, le skatepark où se retrouvera un intervenant qui fera de la médiation avec les jeunes, le programme pour la Fête des voisins et la participation des jeunes dans le choix des activités avec le véhicule Le Vagabond.
« Il y en a d’autres qui vont venir. Pour nous, c’était naturel d’adopter cette charte de protection de l’enfant », affirme Mme Ouellet.
Un bail signé et un prêt autorisé
Le conseil a convenu de signer le bail avec le Regroupement indépendant pour la relance économique de la région de Sorel-Tracy (RIRÉRST), concernant le bâtiment abritant Statera et une partie du quai Catherine-Legardeur. Le bail, qui se déroule du premier janvier 2021 au 31 décembre 2021, est renouvelable automatiquement par période successive d’un an sauf en cas d’avis contraire. Le loyer a été fixé à 78 850,15 $, taxes non comprises pour 2021. Le montant sera indexé au premier janvier de chaque année pendant toute la durée du bail selon l’Indice des prix à la consommation (IPC).
La citoyenne Corina Bastiani a demandé des explications concernant Statera, qui opérait sans bail depuis le 31 décembre. Le maire Serge Péloquin a répondu que comme Statera n’a pas été en activité pendant la pandémie, aucun montant n’a été réclamé pour le loyer. Maintenant que les activités ont repris, le bail est mis en fonction.
Également, la Ville a autorisé le Centre des arts contemporains de Sorel-Tracy à contracter un prêt à la caisse Desjardins Pierre-De Saurel pour la réalisation de la phase 2 de son projet.
« Toutes nos emphytéoses ont l’obligation d’avoir l’autorisation de la municipalité s’ils veulent contracter eux-mêmes un prêt. Ce n’est pas un cautionnement, c’est tout simplement une autorisation », a précisé le maire, alors que Mme Bastiani souhaitait obtenir des détails sur cette résolution.
Le Centre des arts contemporains pourra aller chercher une garantie hypothécaire immobilière d’un montant maximum de 1,5 M$ pour compléter le montage financier de son second projet. Le projet 1 comprenait la reconstruction du bâtiment de la Sincennes-McNaughton Line et le projet 2 comprendra deux bâtiments. Le verdissement du site se fera éventuellement par la Ville en collaboration avec l’organisme et les citoyens.
D’autres travaux
Une borne Ped-Zone a été installée sur la rue du Bord-de-l’Eau afin de ralentir la circulation automobile. Le conseiller Patrick Péloquin a avoué que le comité de circulation recevait beaucoup de demandes pour ces affiches installées au centre des rues. Toutefois, il est impossible de répondre à toutes. Avec des bornes qui analysent la vitesse des véhicules, il est possible de constater les endroits les plus problématiques et de s’appuyer sur ces données pour poser des actions ciblées.
Finalement, le conseil a adopté le rapport final des travaux exécutés pour la construction de bandes cyclables sur le chemin Saint-Roch, dans le cadre du programme Véloce III – Volet 1. Ce projet était réalisé afin de développer la Route verte et ses embranchements. Comme les travaux visés par la demande d’aide financière ont été réalisés, la Ville peut désormais procéder à la demande de versement final de l’aide.
