14 mai 2024 - 08:20
Selon l’Union des transports adaptés et collectifs du Québec
Sorel-Tracy est un exemple en matière de transport adapté et collectif
Par: Stéphane Fortier

Simon Berthiaume, administrateur Conseil de l'UTACQ et directeur général de la STC de Pierre-De Saurel, Patricia Auger et Marc-André Avoine, respectivement directrice générale et président de l’UTACQ lors du congrès des 8 et 9 mai. Photo Stéphane Fortier | Les 2 Rives ©

Selon l’Union des transports adaptés et collectifs du Québec (UTACQ), et sa directrice générale Patricia Auger, Sorel-Tracy se veut un exemple d’utilisation du transport au Québec.

À l’occasion du congrès annuel de l’Union qui se tenait les 8 et 9 mai à Sorel-Tracy, qui a rassemblé une centaine de participants, Simon Berthiaume, administrateur Conseil de l’UTACQ et directeur général de la Société de transport collectif (STC) de Pierre-De Saurel, s’est dit fier des résultats du groupe sorelois.

« L’achalandage est en croissance dans la MRC. Dans la dernière année, on parle de 56 000 transports et dans la ville-centre, 46 000 pour ce qui est du Taxibus. Au cours des quatre premiers mois de l’année, nous sommes passés de 78 000 à 100 000 déplacements en Taxibus. Pour le collectif au complet (tous véhicules confondus), on parle de 540 000 déplacements pour la dernière année », révèle Simon Berthiaume. « Sorel-Tracy est un exemple d’utilisation du transport adapté et collectif », déclare Patricia Auger, directrice générale de l’UTACQ.

Des améliorations ont été apportées à la STC de Pierre-De Saurel comme la possibilité d’utiliser le système Interac, par exemple. Et on pense exploiter l’idée de parrainage et marrainage, soit un usager qui en accompagnerait un autre qui utilise le service pour la première fois.

L’affaires des organismes

Le président de l’ UTACQ Marc-André Avoine, pour sa part, était heureux de voir une centaine de participants provenant d’organismes de transport collectif et adapté de partout au Québec, se déplacer à Sorel-Tracy pour ce congrès.

Il a dressé la situation du transport adapté et collectif en région qui se démarque nettement des grands centres en matière d’efficacité. « Vous l’aurez sans doute compris, on ne peut faire du transport en commun au Témiscamingue comme on le fait à Montréal. La grandeur du territoire, la densité de la population et les kilomètres à parcourir pour se déplacer ne sont tout simplement comparables », a mentionné Marc-André Avoine.

Celui-ci a abondé dans le sens de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, en affirmant que la gestion des services de transport n’était pas l’affaire de l’État. « L’expertise de gestion en matière de transport adapté et collectif se trouve dans les organisations qui sont les plus près des citoyens », affirme-t-il.

Le président a fait état que des changements mineurs à la loi étaient nécessaires, comme de permettre aux organismes de transport d’acheter et d’opérer des véhicules de transport adaptés et collectifs.

Rappelons que les organismes membres de l’UTACQ sont des OBNL ou des MRC qui exploitent et développent le transport collectif dans toutes les régions du Québec, excluant les grands centres urbains.

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