Car elle rencontre actuellement deux des quatre critères déterminant ce nombre. Depuis 2004, souligne la porte-parole de Loto-Québec, Marisol Schnorr, ce nombre est stable. Au 31 mars 2004, il y en avait 97, dit-elle, donc 25% de plus qu’aujourd’hui.
Tout ne se fera pas sans étude préalable, prévient Mme Schnorr.
De fait, quatre critères socio-économiques guident, depuis 2011, l’octroi de licences et de nouveaux appareils, a-t-elle expliqué: un maximum de deux établissements par 5000 habitants. Un maximum de deux ALV par 1000 habitants. Le revenu moyen des ménages du secteur doit être égal ou supérieur à la moyenne provinciale, telle qu’établie par Statistiques Canada. Enfin, le pourcentage de ménages à faible revenu du secteur (6,7% en MRC) ne peut excéder 17 %, ce qui est le pourcentage des ménages québécois qui sont considérés à faible revenu (8,2% en 2010).
Quand on se compare
Vérification faite, Sorel-Tracy obéit à deux de ces critères: le nombre d’ALV et d’établissements. Avec 35 000 habitants, 14 établissements peuvent disposer de 73 ALV. Des données très proches de la réalité.
Mais ce nombre pourrait être à la baisse si on ne considère que le revenu familial médian qui était de 68 000$ au Québec alors qu’il n’atteignait que 58 383$ à Sorel-Tracy, en 2011.
Mme Schnorr reconnait qu’il y a certains secteurs qui ont un ratio plus élevé d’ALV par habitant. « Les tenanciers ayant acquis leur licence avant cette date avaient en quelque sorte un droit acquis. »
Une analyse par secteur
Ainsi Loto-Québec analysera tous ces secteurs dont celui de la région, a-t-elle spécifié.
« Tout retrait se fera à un rythme adéquat afin de conserver l’équilibre du réseau. »
Loto-Québec priorise l’exploitation responsable de l’ensemble des ALV, précise-t-elle. « Nous avons à cœur de maintenir une offre de jeu qui répond à la demande et un encadrement uniforme du réseau, dans le respect du code de commercialisation responsable et des mesures de jeu responsable que nous avons adoptés. »