2 novembre 2022 - 07:02
Des cérémonies le 5 novembre au centre-ville dans le cadre du Jour du Souvenir
Sorel-Tracy se souvient de ses combattants
Par: Stéphane Martin

Des vétérans et membres de la Légion filiale 117 célèbrent chaque année le Jour du Souvenir à Sorel-Tracy. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Des fleurs seront déposées au cénotaphe du carré Royal le 5 novembre, en avant-midi. Photo gracieuseté

Diverses cérémonies sont prévues le 5 novembre prochain à Sorel-Tracy en vue du Jour du Souvenir.

Une parade partira du centre Sacré-Cœur pour emprunter l’avenue de l’Hôtel-Dieu, les rues du Roi et Charlotte avant de se rendre au cénotaphe du carré Royal sur le coup de 10 h 45.

« À ce moment, on entendra l’Ô Canada et l’Appel aux morts. Il y aura une minute de silence avant d’entendre Le réveil et la lecture de l’acte du Souvenir. Cette année, nous avons une Mère à la Croix d’argent qui viendra présenter une couronne de fleurs au nom de toutes les mères qui ont perdu un enfant à la guerre », explique l’Adjudant à la retraite de la Légion filiale 117, Denis Duguay.

Chantale Gauthier a accepté généreusement de participer à cette émouvante cérémonie en la mémoire de son fils, le Caporal Steve Joseph Léo Martin qui a perdu la vie en Afghanistan le 18 décembre 2010.

« C’est important de se souvenir et que la population générale comprenne qu’il y a des citoyens, de Sorel-Tracy et de la région, qui ont sacrifié une partie de leur vie ou qui sont morts au combat pour le Canada. En tant que vétérans, nous sommes toujours disponibles pour parler de nos expériences. C’est un devoir de mémoire », ajoute M. Duguay.

L’ex-Caporal se souvient ainsi du jour où il a transporté de l’équipement pour le moins particulier lors d’une mission au Koweït. « J’ai fait deux voyages en avion. Dans le premier, je suis allé porter de l’équipement médical. Dans mon deuxième transport, j’avais 25 000 livres de bombes à bord de l’avion. Je n’avais pas peur, c’était mon travail, j’étais entraîné pour faire ça. Je savais que tout était inspecté et qu’il n’y avait pas de danger. C’était toujours une gestion du risque et c’était mon devoir. »

Ce genre d’anecdote se raconte en toute camaraderie au local de la Légion où se retrouvent officiers, actifs ou retraités, membres de la famille et tous citoyens canadiens qui supportent la cause des anciens combattants.

« Beaucoup de nos membres sont seuls. Ils retrouvent ici du support et un esprit familial. Dans le cas de membres qui sont aux prises avec des problèmes post-traumatiques, on offre de l’aide dans les démarches pour obtenir des compensations. Les Anciens Combattants, c’est la même chose que la CNESST pour les travailleurs civils », de conclure Denis Duguay.

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