La direction du Cégep de Sorel-Tracy a déposé sa candidature il y a deux ans afin d’accueillir la grande finale de ce concours multidisciplinaire qui se déroule en trois étapes, soit les finales locales, les finales régionales et la finale nationale.
Le comité de sélection du Réseau intercollégial des activités socioculturelles du Québec (RIASQ) a dévoilé le lieu de sa grande finale et de sa 40e édition lors d’une conférence de presse au Cégep de Sorel-Tracy le 6 novembre.
« C’est tout un événement! Nous sommes contents de pouvoir le faire dans notre nouvelle salle. Pour un collège comme Sorel-Tracy, un grand petit cégep, c’est important de savoir que quand on pratique des activités sportives ou socioculturelles comme Cégeps en spectacle, cela augmente notre persévérance, ça nous fait rencontrer un nouveau réseau d’amis et cela fait en sorte que nous réussissons mieux », a mentionné la directrice générale du cégep sorelois, Fabienne Desroches.
Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, était lui aussi heureux du choix du RIASQ. Selon lui, le concours est une vitrine exceptionnelle pour les jeunes artistes qui auront vraiment une chance unique de se produire dans une salle à la fine pointe de la technologie.
« Cela va leur permettre de vivre une vraie expérience professionnelle. Étant moi-même un fervent admirateur des arts de la scène depuis quelques années, c’est avec enthousiasme, fierté et beaucoup de curiosité que j’ai hâte de découvrir tous ces jeunes talents et la nouvelle tendance lors de cette finale nationale. On sait très bien que plusieurs de nos artistes actuels sont passés par ce canal, cette espèce de tape dans le dos qui fait en sorte de donner le déclic que oui, ils ont une place dans ce milieu », a-t-il souligné.
Un tremplin pour les jeunes
Pour cette édition spéciale, le comité de sélection a misé sur quatre porte-paroles pour encourager les jeunes à participer et souligner les 40 années du concours avec les générations qui se sont succédé sur les scènes des cégeps québécois.
« Quand nous avons fait la sélection, nous tenions à la parité, nous aurons donc un nombre pair de porte-paroles. Les jeunes vont au collège, suivent des cours, réussissent le volet scolaire, mais c’est plus que ça, un cégep. On s’intéresse beaucoup à la réussite éducative, complète, pleine et entière afin que le jeune devienne une meilleure personne. Les concours et les activités parascolaires comme Cégeps en spectacle contribuent beaucoup à ça », a assuré le directeur général du RIASQ, Steve Côté.
Les quatre artistes très connus du public québécois et qui ont tous participé au concours sont Martine St-Clair (1re décennie), Amélie Veille (2e décennie), Philippe Brach (3e décennie) et Émile Bilodeau (4e décennie). En plus de faire connaître l’événement, ils partageront aussi la scène lors d’un numéro présenté lors de la Finale nationale à Sorel-Tracy.
Les 61 finales locales se dérouleront jusqu’au mois de février et le numéro gagnant de chacune accédera à la finale régionale. Lors de l’étape des finales régionales, dix numéros, soit deux par région, seront sélectionnés pour la finale nationale. Lors de la grande finale, plus de 12 000$ en prix seront distribués.
Ce qu’ils ont dit sur leur participation à Cégeps en spectacle :
« Cégeps en spectacle, cela m’a donné le goût de faire ce métier-là. Cela m’a donné une première expérience qui m’a littéralement donné la piqûre. Ce n’est pas seulement le concours, mais c’est aussi les contacts et les amitiés qui en découlent » – Émile Bilodeau
« C’est ça qui m’a donné le goût de me péter la gueule sur la scène à travers l’impro ou les spectacles. C’est un très beau laboratoire. Faites quelque chose qui vous ressemble, qui vous tente et c’est ça l’important même si vous n’êtes pas certain de vous lancer et que tout le monde vous dit de ne pas faire ça. C’est pour moi généralement une bonne raison pour le faire. Un non, pour moi c’est plus un t’es pas game! » – Philippe Brach
« J’ai grandi en Beauce et j’avais une confiance en moi à travailler. Pour moi, ç’a vraiment été comme si quelque chose avait craqué, une sorte de carapace. Il y a tout un monde qui s’est ouvert, celui de la créativité. Les gens qui sont peut-être timides et qui n’osent pas, c’est une rampe de lancement formidable. Peu importe où cela mène, cela mène à quelque chose de beau » – Amélie Veille
« Aimez la musique, point. Le reste va suivre. La discipline, la pratique et un jour on se dit : je l’ai tellement dans ma tête, je l’ai tellement visualisé, j’y suis et cela se passe. Ça change une vie, moi à 17 ans, mon cercle, ma sécurité, c’était mes amis. J’ai laissé le Cégep, j’ai perdu mes repères et je me suis plongée dans cette nouvelle aventure » – Martine St-Clair
Cégep en spectacle en chiffres
– 63 collèges publics ou privés participant au concours
– 2 000 participants
– 5 régions
– 2 000 finales locales se sont produites en 40 ans
– 60 000 bénévoles ont aidé en 40 ans
– 700 000 spectateurs ont assisté aux finales en 40 ans
– 50 000 participants en 40 ans