Les 2 Rives était sur place afin d’entendre M. Manseau-Goyette enregistrer son plaidoyer de culpabilité à des deux des trois chefs auxquels il faisait face. L’homme de 34 ans faisait auparavant face à un chef de voies de fait envers un policier, mais celui-ci a été réduit pour entrave. Il résidait à Drummondville à ce moment.
Rencontré sur place, M. Manseau-Goyette avait pourtant mentionné qu’il n’était pas coupable. Il n’a pas émis d’autre commentaire, sauf qu’il continuait son porte-à-porte à Sorel-Tracy.
Selon les faits cités en cour, le nouveau résident de Sorel-Tracy était, le 11 août 2024, dans un restaurant de Drummondville lorsqu’il a eu une altercation avec un policier. Intoxiqué par l’alcool, il a par la suite été mis au sol et menotté. Plus tard, il a pris son véhicule alors qu’il avait les capacités affaiblies.
Il lui sera donc interdit de conduire un véhicule à moteur pendant un an. Il devra aussi payer une amende de 1700 $.
Dans un deuxième dossier, M. Manseau-Goyette fait aussi face à une accusation de harcèlement criminel envers une adolescente. L’événement se serait déroulé le 16 mars 2024. Ce dossier reviendra en cour le 28 novembre.
En entrevue la semaine dernière, Julien Manseau-Goyette disait hésiter à se présenter puisqu’il n’était pas connu dans la région de Sorel-Tracy, mais il disait le faire pour la démocratie étant donné que Patrick Péloquin était seul en lice.
Quelques minutes après avoir déposé son plaidoyer, il a écrit sur Facebook que s’il était élu, il promettait de s’attaquer à un problème de logements chez les jeunes de la DPJ.
Apte à se présenter à la mairie
Selon la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités (LÉRM) au point 302, une personne est jugée inhabile à exercer la fonction de membre du conseil de toute municipalité si elle a été déclarée coupable d’un acte punissable de deux ans d’emprisonnement ou plus. Ce qui n’est pas le cas de Julien Manseau-Goyette, qui n’a écopé que d’une probation de deux ans pour avoir proféré des menaces en 2020.
Selon nos informations, M. Manseau-Goyette réside à Sorel-Tracy depuis quelques mois seulement.
Auparavant, la loi prévoyait que le candidat devait résider dans la ville où il se présente depuis au moins un an, mais cette loi a été modifiée afin de stimuler le nombre de candidatures.
Loyer impayé à rembourser
En plus de ces dossiers toujours pendants devant les tribunaux, une recherche dans la base de données de la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ) révèle que Julien Manseau-Goyette a récemment été condamné au Tribunal administratif du logement.
Le 13 mars 2025, celui qui se définit comme un entrepreneur dans le domaine immobilier a dû verser 7680 $ en loyers impayés à son ancien propriétaire, en plus des intérêts et des frais.
Le bail, initialement valide jusqu’en septembre 2025, a été résilié après que le locataire eut quitté le logement en décembre 2024 sans avoir payé six mois de loyer. La décision a été rendue en son absence à l’audience.
Avec la collaboration de Stéphane Martin