Dans la région, ce sont environ une cinquantaine de travailleurs étrangers qui pourront prêter main-forte à une quinzaine d’entreprises après avoir passé une période de 14 jours en isolement. « Il y en aura bientôt plus d’une centaine. Il y en a dans les fruits et légumes, mais ça commence aussi dans le porc et dans le lait », indique le président de l’UPA Richelieu-Yamaska, Sylvain Joyal.
Pour l’instant, le milieu agricole ne sera pas tellement touché par la situation de la COVID-19, estime M. Joyal. Ce serait toutefois une autre histoire si jamais les frontières fermaient pour de bon avec les États-Unis, même pour les marchandises. « L’agriculture deviendra encore plus importante pour nourrir notre monde », souligne-t-il.
À court terme, toutefois, l’agrotourisme pourrait souffrir de la situation notamment pour les kiosques à la ferme, croit le président de l’UPA Richelieu-Yamaska. Les visites à la ferme seront également à proscrire. « Tant qu’il y aura le coronavirus, oubliez-ça. Déjà que les portes ouvertes devenaient de plus en plus sévères. Imaginez en ce moment. Il n’en sera pas question, tranche-t-il. Surtout qu’il y a des recherches qui se font pour savoir si ça provient des animaux. »