C’est lors d’une question d’un citoyen lors du dévoilement du Programme triennal d’immobilisations (PTI) 2023-2024-2025, le 17 octobre, que le conseiller Olivier Picard a dévoilé cette information. Le candidat au poste de conseiller dans le quartier Des Patriotes à l’élection partielle du 20 novembre, Denis Courville, s’est avancé au micro pour demander pourquoi le stade ne figurait plus au PTI, alors qu’il y était l’an dernier.
« Le Service des loisirs, en analysant les besoins formulés par les associations de baseball, nous a informés que le montant [de 510 000 $] était insuffisant », a dévoilé M. Picard.
Le Service des loisirs est donc présentement en analyse de concept et de coûts pour la réfection majeure non seulement du stade, mais aussi de la piscine Robidoux tout juste à côté.
« Ce sont deux infrastructures sportives qui ont besoin d’argent. On est en train de regarder pour jumeler ces deux projets-là ensemble. Le projet tel que déposé l’an dernier, qui était somme toute des rénovations mineures comme le remplacement de la pelouse et un petit peu d’améliorations, on nous a suggéré de le reporter puisqu’en 2023, ce sera une analyse de besoins. Étant donné que le projet aura une ampleur plus importante, on tentera d’obtenir des subventions », a poursuivi le conseiller Olivier Picard.
Ainsi, le bâtiment de services de la piscine pourrait aussi servir de vestiaires pour le stade de baseball, qui a présentement un problème d’orientation étant donné la position du soleil qui incommode les joueurs sur le terrain. Olivier Picard a indiqué qu’un contrat d’environ 30 000 $ avait été donné pour établir le nouveau concept.
« À part le panneau de pointage qui est neuf, le reste a besoin d’amour, tout comme la piscine extérieure. Il y a aussi une histoire de chalet et de douches qu’on essaie de ne pas dédoubler puisqu’il n’y a pas de vestiaire au stade de baseball », a-t-il rappelé.
Aux calendes grecques?
Ces réponses n’ont visiblement pas plu au candidat Denis Courville, qui, le lendemain de la séance, a envoyé un communiqué en soutenant que l’investissement de 510 000 $ était « repoussé aux calendes grecques ».
« La mise à jour essentielle pour rendre le stade René-St-Germain sécuritaire telle que promise ne sera pas effectuée en 2023. Pendant ce temps, le nivellement du terrain rend à risque d’accidents ceux qui y évoluent, la corrosion et l’effritement gagnent le ciment à la base des estrades en décrépitude, l’orientation du terrain demeure un problème et les installations sanitaires sont nettement insuffisantes », énumère-t-il.
Il déplore également que le complexe aquatique (35 M$) et le terrain synthétique (4,5 M$) « ne laissent pas beaucoup de marge de manœuvre pour d’autres dossiers ».