C’est ce qui ressort de l’assemblée générale annuelle de l’organisme, qui s’est tenue le 25 mars dans les locaux du quai Catherine-Legardeur.
En 2024, les revenus totaux d’opération se sont élevés à 343 026 $, un montant légèrement supérieur à celui de 2023 (332 686 $). On est toutefois loin des revenus obtenus en 2021 (423 216 $) et en 2022 (441 517 $), alors que les dépenses étaient toutefois plus élevées.
M. Migeon explique qu’il existe tout de même un écart négatif de plus de 20 000 $ entre les revenus de 2024 et 2023 en raison de « l’opération PromoRabais en lien avec les croisières qui n’a pas donné les résultats escomptés et le coût du bateau qui a été plus élevé », peut-on lire dans le bilan de saison 2024 de Statera. De plus, « le dôme de Statera a subi plusieurs avaries (projecteurs brisés) deux week-ends consécutifs pour un total de quatre jours d’opérations et de remboursement de billets, coûtant en moyenne 20 000 $ », ajoute-t-on. Notons également la température qui n’a pas été favorable l’été dernier, ce qui a diminué quelque peu l’afflux de touristes.
Quant au nombre de billets totaux vendus en 2024, on en comptait 14 500, un nombre semblable à celui de 2023. Sauf qu’encore une fois, les Sorelois semblent bouder l’attraction, alors que seulement 11 % des visiteurs proviennent de la MRC de Pierre-De Saurel. « Notre but est de regagner la confiance des Sorelois, mais c’est sûr que la clientèle qu’on vise, c’est celle de l’extérieur. On veut que les gens qui viennent nous voir passent un bon moment. Notre cote est maintenant de 4,2 étoiles sur 5 sur Google, alors qu’elle était de 3 en 2022-2023. C’est une belle remontée et les gens apprécient l’expérience », souligne Thierry Migeon.
Robert en CharleboisScope
Parmi les nouveautés pour la saison 2025, la plus importante se situe dans le dôme alors qu’en soirée, les vendredis et samedis, les gens pourront voir Robert en CharleboisScope, un film qui revisite la carrière de Robert Charlebois en 360 degrés. Le film Pink Floyd – The Dark Side of the Moon sera aussi de retour en soirée. « Pink Floyd est un succès, mais c’est un peu plus niché. Pour Robert Charlebois, ça vient chercher une clientèle encore plus large », souligne le directeur général de Statera, bien fier de son coup.
Toujours sous le dôme, mais de jour, quatre films seront diffusés, dont trois nouveautés : Australie, Turtle Odyssey et le film québécois Temporel. Quant à L’Homme dans la nature, il sera de retour.
Le parcours, qui a été bonifié en 2023 avec les casques de réalité augmentée, aura aussi une nouveauté. On pourra y apercevoir un personnage de style humain virtuel qui suivra le participant durant son parcours. « C’est ce qui est génial avec les lunettes. On peut bonifier le parcours d’une année à l’autre avec la technologie », avance M. Migeon.
Pour les croisières, on sera de retour à une par jour au lieu de deux comme l’an dernier. Et il n’y aura plus de gibelotte à bord. « On a essayé des expériences l’an dernier, mais la gibelotte, ça n’a pas vraiment fonctionné. Et on préfère avoir un bateau plein avec 66 personnes à bord plutôt que deux à moitié vides, ça nous permettra d’économiser des coûts aussi », explique le directeur général.
Parmi les nouveautés, notons aussi un terrain de mini-putt de neuf trous, derrière la bâtisse. Les autres activités, comme le StatRallye (en kart) et le Statfly (avec des lunettes virtuelles) seront de retour. D’ailleurs, pour le Statfly, on installera 10 stations supplémentaires, pour une capacité de 20 places toutes les 30 minutes avec un nouveau film sur l’Asie et l’Océanie.
« Pour la saison 2025, [on mise sur] de l’efficacité, une probité financière, un service client impeccable, une grande attention sur nos activités au niveau des choix de films aussi bien pour le dôme que pour les casques VR, une expérience croisière gagnante, un parcours à la hauteur des attentes de nos clients et l’implantation du mini-putt », conclut Thierry Migeon.
La saison commence le 21 juin. Pour des détails, on se rend au www.stateraexperience.com.
