18 juin 2015 - 00:00
Sylvain Rochon évoque ses préoccupations des derniers mois
Par: Louise Grégoire-Racicot
Sylvain Rochon, aussitôt élu en mars, s’est vu confier le dossier des aînés québécois. | TC Média - Pascal Cournoyer

Sylvain Rochon, aussitôt élu en mars, s’est vu confier le dossier des aînés québécois. | TC Média - Pascal Cournoyer

Élu en mars dernier, le député de Richelieu Sylvain Rochon salue avec un certain soulagement la fin de la session parlementaire, la première de sa jeune carrière. Il en trace un fier bilan même s’il n’a pas eu toutes les réponses qu’il attendait à la suite de ses interventions.

Cette session a été d’une intensité unique et singulière, dit-il. Membre à part entière de la formation péquiste, il s’est vu, aussitôt élu, confié le mandat des aînés.

« J’ai défendu vigoureusement leurs intérêts face à un gouvernement obsédé par sa politique d’austérité. J’ai obtenu qu’il recule sur la hausse sans précédent des tarifs qu’il voulait imposer aux personnes hébergées en CHSLD », se rappelle-t-il.

Mais il a aussi défendu des dossiers régionaux, dit-il. Comme celui de l’agriculture où, lors de l’étude des crédits, il a obtenu du ministre Pierre Paradis des engagements pour que le gouvernement cesse de tergiverser. Pour qu’il applique aussi des solutions aux problèmes d’inondation vécus par plusieurs producteurs agricoles du secteur de la Baie Lavallière. Et qu’il accroisse les compensations financières offertes.

La situation évolue tranquillement dit-il, car les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et des Affaires municipales doivent se concerter. « Je pousse pour que des travaux d’urgence se réalisent en respect de tous. Il est possible que certains soient faits cette année. »

L’école de Saint-Roch

Autre dossier qui le chicote: celui de l’agrandissement de l’école Saint-Roch, qui est non seulement un dossier scolaire, mais de développement de cette collectivité, note M. Rochon.

« Ça me déplait d’entendre le ministre dire que ce dossier est à l’étude alors que, pendant la campagne électorale plusieurs avaient entendu, privément, que c’était chose faite. Une aide qui se fait toujours attendre! »

Du financement

Il suit de près deux autres dossiers de financement, dont celui du Festival de la gibelotte soumis au ministère du Tourisme. « Ce festival est sous-financé, admet le cabinet, mais on est en période d’austérité. Il doit attendre, nous répond-on. »

Puis il cherche, avec Rachel Doyon, auprès du ministère de la Culture, de l’aide financière pour la Maison de la musique.

Il se dit enfin fier des multiples initiatives prises par son parti.

« Nous tenons aussi à ce que les parlementaires se penchent sur les conditions de vie des femmes autochtones, sur celles des adultes hébergés en CHSLD, sur la revente des permis de garderie, et sur l’évasion fiscale et les paradis fiscaux, entre autres choses », a-t-il ajouté.

« Les gens n’ont pas idée du temps consacré aux commissions parlementaires pour articuler questions et opinions. Ils pensent que notre travail se limite à la période de questions, ce qui n’est pas du tout le cas. Je ne le soupçonnais pas, et ce, même si j’ai longuement été l’adjoint d’élus! », conclut-il.

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