C’est que les nouveaux critères adoptés par le fédéral ont pour effet de retirer des projets admissibles les infrastructures municipales telles que les hôtels de ville, les casernes de pompiers, les garages municipaux et les entrepôts. Or, dans les municipalités de taille modeste, les infrastructures proscrites constituent souvent la majorité des bâtiments de la municipalité.
Ce qui fait en sorte qu’il n’est pas vraiment possible, comme dans le cas des grandes villes, d’allouer les fonds à des projets qui seraient admissibles à la TECQ, fait valoir le député de Bécancour-Nicolet-Saurel.
Le député a donc décidé de recueillir les témoignages des différentes municipalités en rapport aux projets qui ont été amputés en raison des modifications des critères de la TECQ afin de mettre la pression sur la ministre de l’Infrastructure et des Collectivités.
« Les témoignages et les résolutions des conseils municipaux nous permettront de bien documenter la situation et de faire pression sur la ministre de l’Infrastructure, Catherine McKenna, afin de revoir les critères », conclut Louis Plamondon.