Celle-ci représente la première étape d’un processus d’approvisionnement ouvert pour ce projet qui permettra au Port de Montréal de continuer sa croissance.
L’appel de qualification fait suite à la journée d’information qui a eu lieu le 15 juillet dernier afin de faire le point avec l’industrie de la construction sur l’état d’avancement du projet et annoncer les grandes étapes à venir.
Ce processus permettra à l’APM de présélectionner jusqu’à trois entreprises qui seront jugées sur la base de critères techniques et financiers. Ces entreprises seront par la suite invitées à répondre à l’appel de propositions en prévision de la construction qui devrait débuter en 2021.
Les travaux devraient durer 36 mois pour se terminer en 2024. Une période durant laquelle le projet doit générer 5000 emplois. En plus d’avoir un impact ponctuel de 470 M$ sur le produit intérieur brut (PIB), dont 364 M$ au Québec.
« Le lancement de l’appel de qualification est un nouveau jalon important pour le terminal Contrecœur. Il démontre, une fois de plus, la progression et la pertinence du projet, en particulier dans un contexte de relance économique », a fait valoir la présidente-directrice générale de l’APM, Sylvie Vachon, par voie de communiqué.
Des enjeux environnementaux
Bien que l’Agence d’évaluation d’impact du Canada n’a toujours pas rendu de décision concernant le terminal à conteneurs, l’APM a décidé d’aller de l’avant avec son appel de qualification afin de préparer le lancement de la construction dès que les autorisations et permis environnementaux auront été obtenus.
Les principaux enjeux environnementaux qui sont soulevés concernent la dégradation des herbiers, l’apport en sédiment lors des dragages, la perte de huit hectares d’habitat des poissons ainsi que les impacts sur une dizaine d’espèces fauniques à statut particulier.