Le 16 septembre, la signature d’achat et de vente du projet d’acquisition a été annoncée au coût de 8,4 milliards $US ou de 11,1 G$CAN. Le projet est toutefois soumis à l’approbation de plusieurs autorités régulatrices en matière de droits de la concurrence dans le monde.
Ainsi, les deux entreprises demeurent des concurrentes avant la finalisation de l’opération qui est attendue au premier trimestre 2021. « C’est pourquoi il n’existe pas aujourd’hui de formes d’organisation ou d’anticipation de projets relatifs au groupe Alstom après l’acquisition de Bombardier Transport », nous a fait savoir le responsable des communications, Adrien Vernhes.
« L’acquisition de Bombardier Transport par Alstom est une opportunité unique d’accélérer la feuille de route stratégique d’Alstom, a-t-il ajouté. À la suite de cette transaction, Alstom bénéficiera de technologies additionnelles de pointe et de ressources complémentaires en recherche et développement lui permettant de consolider son avance en matière d’innovation dans le domaine des solutions de mobilité durable. »
Le responsable des communications d’Alstom assure tout de même qu’après l’opération, Alstom continuera de renforcer sa présence au Canada et en particulier au Québec. « Montréal deviendra le siège des opérations d’Alstom pour les Amériques, menant l’ensemble des activités du groupe ainsi que son expansion dans ces géographies », rappelle-t-il.
« Le site de Sorel-Tracy continuera à fabriquer des composants ferroviaires, continue Adrien Verhnes. Il fournit actuellement des bogies pour le métro AZUR de Montréal et pour les véhicules légers sur rail Citadis Spirit d’Ottawa et de Toronto. »