Alors que la saison s’est terminée vendredi dernier avec une victoire de 7-5 contre Laval, les Contrecœurois entameront leur parcours éliminatoire dans une série 3 de 5 au cours des prochains jours.
Les attentes étaient élevées en début de campagne, alors que les Mustangs avaient conclu la dernière saison en quatrième position, s’inclinant en demi-finale des séries éliminatoires.
Après quelques changements administratifs en 2022-2023, dont un nouvel entraîneur-chef et plusieurs nouveaux visages dans le vestiaire, la formation contrecœuroise avait connu un début de saison décevant avec seulement deux victoires à ses sept premiers duels.
La troupe de Jonathan Bernier s’était toutefois reprise en main, entre le 5 novembre et le 16 décembre, avec six victoires lors des huit matchs suivants.
Le directeur général des Mustangs, Francis Charette, ne s’en cache pas : il se doutait que la présente saison serait plus difficile à cause des nombreux changements d’effectifs. « On a vécu une saison en plusieurs temps, admet-il. On a connu un lent début de saison, mais on s’était repris en main en novembre et décembre. Mais là, on a perdu nos derniers matchs. »
Des absences problématiques
Pour Francis Charette, le haut taux d’absentéisme de certains joueurs est à l’origine de plusieurs défaites. « Loin de moi l’envie de trouver des défaites, mais les nombreux absents ne nous ont pas aidés, affirme-t-il. Cette saison, je dois avoir utilisé pas loin de 70 joueurs différents. »
Malgré les nombreux joueurs absents, le directeur général souligne que ses hommes ont réussi, dans les derniers duels, à faire preuve de combativité et à repousser leurs adversaires dans leurs derniers retranchements.
« C’est pourquoi je crois en nos chances lors des séries, soutient M. Charette. Si tous nos joueurs sont là, on sera difficile à battre. On l’a démontré cet automne. »
S’ils souhaitent connaître du succès en séries, les Mustangs devront notamment compter sur leur capitaine, Michael Haché, qui a connu une excellente saison, cumulant 27 points en 12 matchs. Il ne faut pas passer sous silence le brio offensif de Kevin Bergeron qui a connu une saison du tonnerre, inscrivant 31 points en 16 matchs.
« Notre capitaine travaille très fort, je ne suis donc pas surpris qu’il ait connu une grosse saison. Tandis que pour Kevin Bergeron, je suis un peu surpris parce que je le connaissais moins. Je l’ai acquis l’an dernier et j’en suis satisfait. Il travaille fort et il est en bonne forme physique », détaille le directeur général.