Les directeurs des deux écoles, Audrey Mills (ESFL) et Patrick Lamothe (ESBG), ont rencontré notre journaliste pour faire le point sur cette deuxième rentrée scolaire. Selon eux, la rentrée progressive a permis aux élèves de l’ESBG de mieux s’adapter à leur nouvel environnement et aux élèves de l’ESFL de mieux les accueillir.

« C’était tout un changement pour les élèves de secondaire 1 et 2 qui arrivent dans un nouvel environnement », indique M. Lamothe.

« Quand les élèves de secondaire 4 et 5 sont revenus les 29 et 30 janvier, ils ont bien repris leur place et ils ont été très gentils avec ceux de BG. Ils se mélangent bien et la vie étudiante est très dynamique avec tout ce monde ensemble », renchérit Mme Mills.

Tout est en place

L’intégration s’est bien passée à un point tel que l’offre psychologique offerte n’a pas été utilisée ou presque. « Le plus gros changement a été le partage des locaux par les enseignants. En même temps, tout le monde comprend la situation. C’est une situation d’urgence et ce n’est la faute à personne », soutient Patrick Lamothe.

« Aucun élève n’a changé d’enseignant, poursuit Audrey Mills. Ils ont encore les mêmes personnes en qui ils avaient confiance autour d’eux. On a gardé les mêmes horaires ou presque, à quelques modifications près. Ça n’a pas été le chaos. On a tout fait pour que les élèves soient rassurés et qu’il y ait le moins de chamboulements possible. »

Les paramètres sont donc les mêmes, insiste Patrick Lamothe. « Oui il y a eu un incendie, mais aujourd’hui, tous les élèves ont un toit, des classes, une école où ils peuvent apprendre et évoluer. C’est peut-être cru de dire ça comme ça, mais on a les mêmes obligations ministérielles à remplir. La dernière étape qui approche va compter pour 60 % de la note et il va encore y avoir des examens du ministère. Tout a été mis en œuvre pour assurer la réussite des élèves. Toutes les structures sont en place pour qu’ils réussissent », assure le directeur de l’ESBG.

Des activités… en double!

Parlant de réussite scolaire, la Semaine de la persévérance scolaire a présentement lieu jusqu’au 14 février. Et qui dit deux écoles, dit deux programmations. « À l’ESBG, on avait prévu trois activités pour la Semaine de la persévérance scolaire. En se jumelant à l’ESFL, il y a deux activités par jour! » constate Patrick Lamothe.

Il n’y a pas que les élèves de l’ESBG qui ont été intégrés à l’ESFL, mais aussi le personnel, si bien que les deux équipes de la vie étudiante ne font qu’une maintenant.

Patrick Lamothe cite un bel exemple de la collaboration des deux écoles pour les activités et les projets. « Notre expo-sciences devait avoir lieu la semaine après l’incendie. Eh bien, l’ESFL a intégré notre expo-sciences dans la leur. On a donc pu présenter une expo-sciences commune, les deux écoles ensemble. Ça n’a pas été simple, mais à la fin, ce sont les élèves qui en sont les grands gagnants », croit-il.

Audrey Mills a conclu en rassurant les finissants : toutes les activités de fin d’année, comme le bal et la collation des grades, demeurent.