26 septembre 2025 - 11:40
Travailleurs étrangers : la Chambre de commerce somme le fédéral d’agir
Par : Jean-Philippe Morin

Patrick Doyon, vice-président Finances des Aciers Richelieu, dénonce la décision du fédéral de réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires. Photo gracieuseté

La Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy (CCIST) et des dirigeants d’entreprises de la région tirent la sonnette d’alarme et demandent au gouvernement fédéral de renoncer sans délai aux restrictions imposées aux entreprises qui font appel à des travailleurs étrangers temporaires.

Selon la CCIST, la réduction arbitraire du nombre de ces travailleurs essentiels « constitue une menace grave pour la viabilité de nombreuses entreprises et pour le dynamisme économique de la communauté de d’affaires pour la grande région de Sorel-Tracy », plaide l’organisation.

« [Les entreprises] réfutent les rapprochements erronés qui sont véhiculés entre le nombre de travailleurs étrangers temporaires et le nombre de chômeurs. Les travailleurs étrangers temporaires (TET) occupent des postes pour lesquels il n’y a pas de main-d’œuvre locale à la fois qualifiée et intéressée. Se priver de TET pénaliserait des entreprises qui n’ont pas d’alternatives et qui sont bien souvent des piliers économiques de leurs communautés », ajoute la CCIST.

Le vice-président Finances des Aciers Richelieu, Patrick Doyon, est un de ceux qui doivent composer avec ce phénomène. « Les travailleurs étrangers temporaires jouent un rôle précieux dans nos opérations. Leur contribution permet à nos entreprises de répondre à la demande et de maintenir leur compétitivité », plaide-t-il.

Le Québec comptait 72 405 travailleurs étrangers temporaires lors du dernier bilan annuel de décembre 2024. Malgré la présence de ces TET, le Québec compte toujours 115 000 postes vacants, dont 92 300 à temps plein.

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