Selon la CCIST, la réduction arbitraire du nombre de ces travailleurs essentiels « constitue une menace grave pour la viabilité de nombreuses entreprises et pour le dynamisme économique de la communauté de d’affaires pour la grande région de Sorel-Tracy », plaide l’organisation.
« [Les entreprises] réfutent les rapprochements erronés qui sont véhiculés entre le nombre de travailleurs étrangers temporaires et le nombre de chômeurs. Les travailleurs étrangers temporaires (TET) occupent des postes pour lesquels il n’y a pas de main-d’œuvre locale à la fois qualifiée et intéressée. Se priver de TET pénaliserait des entreprises qui n’ont pas d’alternatives et qui sont bien souvent des piliers économiques de leurs communautés », ajoute la CCIST.
Le vice-président Finances des Aciers Richelieu, Patrick Doyon, est un de ceux qui doivent composer avec ce phénomène. « Les travailleurs étrangers temporaires jouent un rôle précieux dans nos opérations. Leur contribution permet à nos entreprises de répondre à la demande et de maintenir leur compétitivité », plaide-t-il.
Le Québec comptait 72 405 travailleurs étrangers temporaires lors du dernier bilan annuel de décembre 2024. Malgré la présence de ces TET, le Québec compte toujours 115 000 postes vacants, dont 92 300 à temps plein.







