Élisabeth Nadeau a découvert l’univers de la compétition de robotique grâce à son père, Emmanuel Nadeau-Éthier, raconte-t-elle. Ce dernier, professeur dans une école secondaire de Chambly, voue une véritable passion pour ce domaine et entraîne des équipes pour ce type de compétition depuis plusieurs années.
Voulant tenter l’expérience, la jeune fille est embarquée dans l’aventure pour une première fois l’an dernier avec son amie Mariève Pagé. Le troisième membre du trio, Alexann Hébert, s’est ajoutée pour leur seconde participation cette année.
Cette compétition, organisée par Zone01, s’adresse aux jeunes de niveau préscolaire au collégial. Dès septembre, les participants doivent, grâce à des pièces de lego et d’automatisation, créer un robot selon la description des défis en ligne sur le site de l’organisation. Par la suite, ils le programment pour qu’il puisse atteindre les objectifs fixés dans chacun des défis comme soulever des poids, se déplacer ou monter des obstacles.
Des obstacles à surmonter
Cette année, le thème était les cinq éléments et 370 équipes canadiennes du primaire jusqu’au Cégep se sont réunis à La Tohu pour la Finale de robotique pédagogique.
Les jeunes filles ont participé à trois défis dans leur catégorie junior. « On s’est basées sur notre expérience de l’an dernier pour choisir nos robots, mais on doit surtout faire beaucoup d’essais et d’erreurs pour trouver celui le plus adapté au défi. Après, il faut le programmer », décrit Élisabeth.
Elles ont remporté une médaille d’or dans le niveau noir (le plus difficile) non sans avoir vécu beaucoup de stress. « Nous avions trois essais et à chacun d’eux, on devait retourner à notre place. À un moment, un de nos robots ne fonctionnait plus. On a dû trouver pourquoi », raconte Élisabeth.
Elles ne savent pas encore si elles retenteront leur chance l’an prochain puisque le secondaire les attend. « On a passé des heures après l’école et la fin de semaine à construire les robots. On ne sait pas encore si nous aurons le temps. On va voir », conclut Élisabeth.