« La région de Sorel-Tracy a toujours été bien représentée, affirme le directeur général du CSBR, Patrick Turgeon. Cette année ne fait pas exception; on a trois bons représentants, des joueurs qui ont très bien progressé et qui ont travaillé fort pour accéder aux Jeux du Québec. »
Selon Otmane Ibrir, le responsable des deux formations, Cédric et Émile risquent d’avoir un impact important sur la formation masculine de Richelieu-Yamaska, qui se frottera d’abord à celle de la Mauricie le 1er août. Ils évoluent tous les deux pour l’Alliance de Sorel-Tracy dans la catégorie U13MAA.
« Ce sont deux joueurs très importants de notre équipe, souligne M. Ibrir. Émile Jeannotte, de par sa position de gardien de but, évidemment, mais aussi Cédric Boussong-Balondona comme attaquant, parce qu’il est probablement le joueur à surveiller tout sport confondu pour la délégation Richelieu-Yamaska. »
Selon le responsable, la compétition risque d’être féroce du côté masculin puisque les niveaux des équipes diffèrent beaucoup d’une région à l’autre.
« On ne se fixe pas d’objectif précis de médaille. On y va un match à la fois et on veut sortir la meilleure performance possible. On veut se rendre là-bas, jouer le meilleur niveau possible et le résultat viendra par la suite, après avoir fourni l’effort. C’est la même mentalité chez les garçons que chez les filles », assure Otmane Ibrir.
Ce dernier parle en bien d’Alexanne Lafond-Hurteau, qui a été choisie comme défenseure. Cette dernière évolue pour le FC U13 FAA à Saint-Hyacinthe.
« C’est une fille qui avait un potentiel intéressant il y a deux ans et qui a beaucoup progressé depuis qu’elle est en sports-études à l’école. Elle s’est investie beaucoup pour s’améliorer et ça rapporte. Il lui reste encore beaucoup à faire pour progresser, mais elle a un bon potentiel et elle va continuer à s’améliorer », souligne-t-il.
L’équipe féminine amorcera aussi son tournoi le 1er août contre les représentantes de Bourassa. « On a une bonne petite équipe équilibrée. Dans un match de soccer, tout peut arriver. On y va un match à la fois », conclut M. Ibrir.