4 septembre 2024 - 08:10
Trouver le bien-être auprès des chevaux
Par: Stéphane Fortier

Élie Péloquin (à droite) en compagnie de sa mentore, Éliane Trempe. Photo gracieuseté

L’équitation thérapeutique peut s’avérer une solution tout à fait adéquate afin qu’une personne puisse se sentir mieux, et ce, tant au niveau physique que psychologique. Et c’est justement la grande spécialité du Centre équestre Élixir à Saint-Robert.

Le centre équestre, qui compte six chevaux, peut accueillir tous les types de clientèle en équitation thérapeutique, laquelle se divise en trois catégories, soit l’hypothérapie (réadaptation physique), le cheval bien-être (santé mentale) et la spécialité d’Élie Péloquin, directrice du Centre équestre Élixir, soit l’équitation thérapeutique axée sur le loisir et l’éducation donc, intégrant un volet pédagogique. « Nous nous adaptons au diagnostic et à l’âge de la clientèle », mentionne Élie Péloquin, aussi experte en zoothérapie, qui en est à sa quatrième année au centre équestre, elle qui suit les traces de sa mentore Éliane Trempe. Élie a d’ailleurs suivi la formation de Mme Trempe en équitation thérapeutique au Cégep de Sorel-Tracy et est devenue instructrice par la suite.

Clientèle variée

Environ 80 % des élèves sont des jeunes d’âge scolaire (notamment des 3 à 6 ans) avec différentes problématiques allant de problèmes physiques à des troubles du spectre de l’autisme (TSA), ce qui est courant au centre, soit dit en passant, et avec qui ce genre de thérapie est des plus efficaces. Le reste, soit 20 %, sont des ados et des adultes. On parle aussi de personnes vivant de l’anxiété généralisée ou différents types de déficiences. Il arrive aussi régulièrement que les adultes vivent un syndrome de stress post-traumatique.
« Je dirais que santé mentale et physique se divisent à 50/50 », mentionne Élie Péloquin, qui ajoute que le centre ratisse assez large, incluant des cas de paralysie cérébrale et de victimes d’actes criminels, par exemple.
Pourquoi le cheval est si efficace en matière de thérapeutique? « Le cheval se définit comme un être sensible, mais il faut être capable de connecter avec lui. Il ne juge pas, mais il a besoin de sécurité et de sentir la confiance. Il a aussi besoin d’être respecté. En thérapie ou pour toute autre activité équestre, il ne faut pas le voir comme un outil, mais comme une partenaire. Ici, chacun de nos chevaux à ses forces. Ils sont très différents l’un de l’autre », insiste Élie Péloquin, laquelle, laquelle malgré son jeune âge, possède une grande expérience et expertise auprès de la gente chevaline.

Se méfier des imitations

Ne se veut pas un centre équestre thérapeutique qui veut. « Je crois que les gens doivent être informés qu’il y a des endroits qui prétendent faire de la l’équitation thérapeutique, mais n’ont pas les qualifications pour le faire. Une dizaine sont reconnus seulement au Québec. C’est sûr qu’il y a beaucoup plus de besoins qu’il y a d’offres. Je crois sincèrement que nous sommes devenus une référence dans le domaine. Nous sommes le seul de centre de formation et d’examen », fait remarquer Élie Péloquin, dont le centre fait partie de l’Association canadienne d’équitation thérapeutique.
Pour en savoir plus, on peut visiter la page Facebook du Centre équestre Élixir à Saint-Robert.

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