L’information a été confirmée par la porte-parole de l’entreprise, Claudine Gagnon. Elle n’a toutefois pas voulu préciser dans quelle usine le drame s’est produit. La Sûreté du Québec a été appelée sur les lieux vers 10h45 afin de s’assurer que l’accident n’était pas criminel.
L’enquête a été transférée entre les mains de la Commission de la santé et de la sécurité au travail (CSST).
« Toutes les instances peuvent compter sur notre entière collaboration. C’est une triste nouvelle pour toute la famille de Rio Tinto Fer et Titane. Nos pensées vont à la famille de la victime », affirme Mme Gagnon.
Un employé de l’entreprise Environnement Saint-Laurent, qui agissait en sous-traitance sur le site, est la victime. L’information a été confirmée par la CSST. Il effectuait des travaux de nettoyage avec des tuyaux à haute pression. Il tenait le tuyau pendant qu’un autre employé contrôlait la pression lorsqu’il a reçu un jet.
« Il a reçu 10 000 livres de pression. Ça ne pardonne pas. On a interdit cette méthode de travail jusqu’à ce que l’employeur se trouve une méthode moins dangereuse », explique la porte-parole de la CSST, Héloïse Bernier-Leduc.
À ce stade-ci de l’enquête, on ignore s’il s’agit de matériel défectueux ou d’une méthode de travail peu sécuritaire, précise Mme Bernier-Leduc.
Les résultats de l’enquête de la CSST seront dévoilés dans plusieurs mois.
Par mesure de précaution et de sécurité, les activités de tout le complexe métallurgique ont été suspendues durant la journée du 19 mai. Elles ont repris le lendemain matin de façon progressive.