Le 28 septembre dernier, l’équipe de l’aéroport de Sorel-Tracy a cru nécessaire d’organiser un Fly In, une journée portes ouvertes destinée à faire connaître les activités de l’organisme, car effectivement, il s’agit d’un organisme sans but lucratif qui opère sur des installations qui appartiennent à la Ville de Sorel-Tracy. Ceux qui effectuent les tâches d’entretien au sein de l’aéroport sont tous des bénévoles.
De plus, depuis juin 2024, Line Roy, une véritable passionnée, administre le restaurant de l’aéroport. « Nous avons reçu beaucoup de monde lors du Fly In et pas moins de 68 avions ont atterri au cours de la fin de semaine », nous dit Mme Roy, qui se réjouit de voir les pilotes faire un saut au Resto Cessna pour prendre un repas ou même simplement prendre un café.
André Philippot, lui, est président de Gestion aéroportuaire de Sorel inc. et il est fier des tous les nouveaux hangars qui viennent d’être aménagés sur le site. « Nous avons six pistes privées (asphalte et gazon), 18 hangars où des propriétaires peuvent entreposer leurs avions qui sont au total de 24. Et nous aimerions en avoir plus, car il s’agit (la location des hangars) de notre principale source de revenu », de rappeler André Philippot.
Pour opérer l’aéroport de Sorel-Tracy, il en coûte au bas mot environ 75 000 $ par année dont une partie est payée par la Ville, cela va de soi puisqu’elle est propriétaire des lieux. Mais à quel point l’aéroport de Sorel-Tracy est-il fréquenté? « Bon an, mal an, plus d’un millier d’avions empruntent nos pistes, gazonnées ou non », affirme M. Phillippot.
Bien sûr, aucun Boeing ou Airbus ne viendra atterrir sur la piste de Saint-Robert, longue d’un peu plus d’un kilomètre. Ce sera plutôt des ULM, des Piper, ou des Cessna. « Mais il est arrivé qu’un Hercule viennent utiliser notre piste. D’ailleurs, des hélicoptères de l’armée canadienne viennent utiliser nos installations », indique André Philippot.
À l’aéroport de Sorel-Tracy, un hangar est particulièrement affecté à l’entretien et à la réparation avec un mécanicien spécialisé qui bichonne les appareils qu’on lui confie.
Autrefois, l’aéroport donnait des cours de pilotage. « Nous avons cessé d’en donner, mais grâce à un accord avec l’aéroport de Saint-Hyacinthe, nous pourrons être une école satellite et redonner des cours », annonce M. Philippot.
Contrairement à ce qui s’est produit à Mascouche, l’aéroport de Sorel-Tracy est là pour rester et, de par sa situation géographique, elle n’incommode pas les résidents aux alentours. Il est également protégé par une éventuelle vente. En effet, à moins d’obtenir l’accord du gouvernement du Canada, l’aéroport, suite à une résolution adoptée par la Ville de Sorel-Tracy, ne peut être vendu.
Si jamais vous avez le goût d’aller jeter un œil à l’aéroport de Sorel-Tracy, il est situé 157, rang Bellevue à Saint-Robert.
