Ce sont deux élections différentes, avec bien sûr des enjeux largement distincts. De plus, si le 3 octobre nous choisirons un député, nous choisirons également un gouvernement.
Mais voilà de belles occasions de débattre, d’identifier et de s’entendre sur les priorités de la région. La parole sera dans un premier temps aux candidates et candidates aux deux fonctions, puis les citoyennes et citoyens choisiront.
Patrick Péloquin, conseiller municipal du district des Patriotes, s’est déjà placé sur la ligne de départ pour l’élection à la mairie. En s’annonçant aussi rapidement, seul en lice à ce stade-ci mais soutenu par la plupart de ses collègues du conseil de ville, il assume le risque de concentrer sur lui les attaques d’éventuels adversaires en ce début de campagne. Mais cela lui permet aussi d’amorcer dès maintenant la nécessaire conversation avec la population qui pourrait lui accorder sa confiance en novembre.
Il y a de fortes chances que la campagne électorale à la mairie de la ville s’engage plus intensément après les élections québécoises qui se tiendront le 3 octobre, mais la vie politique étant ce qu’elle est, les noms de certaines personnes commenceront bientôt à circuler. L’un des avantages de cette longue période de près de cinq mois, c’est qu’on aura le temps de voir émerger de nouvelles candidatures. Aurons-nous des surprises?
Souhaitons une campagne électorale dynamique, avec des candidates et candidats qui voudront offrir aux électeurs des visions stimulantes pour notre ville-centre et des propositions pour préparer l’avenir tout en évitant de refaire des campagnes électorales qui ont déjà eu lieu.
La personne qui sera élue à la mairie sera en poste pour les trois prochaines années, jusqu’en 2025. C’est une période assez longue pour qu’elle puisse laisser sa marque sur la ville et sur la région. Cette personne joindra d’autres élus déjà en fonction au conseil de ville et au conseil de la MRC et contribuera aux dynamiques de ces deux conseils et à leur capacité de livrer la marchandise. Cela ajoute à l’importance du choix que feront dans quelques mois les citoyennes et citoyens de Sorel-Tracy.
Une politique de l’arbre
Belle surprise que cette politique de l’arbre déposée et adoptée à la séance du conseil de ville du 4 juillet. Une politique qui est d’abord un portrait de la forêt urbaine à Sorel-Tracy accompagnée de plusieurs propositions qui vont dans le sens d’une saine gestion de la biodiversité. Il y a fort à parier que le premier test de cette politique sera le dossier du boisé du cimetière anglican.
Déjà en 2008, la MRC de Pierre-De Saurel réalisé une étude de caractérisation des boisés et a rédigé un Plan de conservation et de mise en valeur (PCMV) des boisés. Cette nouvelle politique de l’arbre à Sorel-Tracy pourrait être le déclencheur d’une nouvelle phase de réflexion à la MRC sur le couvert forestier et sur la gestion de la biodiversité. Un beau dossier porteur d’avenir et une occasion de leadership pour la Ville.