Jonathan Casavant a plaidé coupable aux chefs d’accusation de conduite dangereuse causant la mort d’Alain Dagostino et de conduite avec les capacités affaiblies causant la mort. Un arrêt conditionnel a été prononcé sur le chef de délit de fuite mortel.

Le 2 août 2022, vers 8 h 30, Casavant avait une conduite erratique sur la rue du Prince, frappant des cônes au passage. Dagostino a fait une manœuvre en moto pour le dépasser et a fait signe à l’accusé de se ranger sur le côté, ce que Casavant a refusé de faire. Devant ce refus, le motocycliste a dépassé l’accusé, qui conduisait une camionette.

Après ce dépassement, Casavant a frappé la moto de la victime, la traînant sur 150 mètres. Hors de lui, Dagostino est débarqué de sa moto, a cogné à la fenêtre de la camionnette et a tenté d’ouvrir sa portière. Des témoins racontent que les deux hommes se criaient après.

L’accusé, dans la peur, a reculé rapidement son véhicule pour tenter de se déprendre de la moto qui était toujours devant le véhicule. La moto s’est décrochée du véhicule, mais la victime était toujours accrochée à la portière du pick-up. C’est à ce moment que Casavant a donné un coup de volant et que Dagostino a été projeté sur un poteau d’Hydro-Québec, à l’angle de la route Marie-Victorin et de la rue Béatrice, près du pont Turcotte. Son décès a été confirmé peu de temps après.

Quant à Casavant, il a poursuivi sa route en direction de Sorel et a provoqué un accident avec une benne à ordures dans une zone de travaux, au coin des rues du Prince et Provost.

L’homme de 44 ans avait, dans son sang, de la cocaïne, du THC et du naproxène. Il avait déjà écopé d’une probation de deux ans en 2017 pour possession de cocaïne et pour harcèlement.

Jonathan Casavant reviendra devant la Cour le 29 janvier prochain. À ce moment, une date sera fixée pour les représentations sur sentence. Au préalable, un rapport présentenciel sera produit.