Le point était en effet à l’ordre du jour de la dernière séance municipale du 6 avril, mais le conseil a décidé de faire marche arrière puisqu’il n’y avait d’urgence d’agir dans le dossier dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.
Comme la cause n’est pas prioritaire, elle n’aurait de toute façon pas pu être entendue puisque les tribunaux ont réduit leurs activités au strict minimum. Même l’employé de l’urbanisme qui s’occupait du dossier est en arrêt de travail temporaire.
« Ça venait du comité de l’urbanisme. On veut plus de détails, a fait savoir le maire Serge Péloquin. Il y a eu plusieurs inspections qui ont été faites et plusieurs avertissements qui ont été donnés au propriétaire pour que des réparations soient faites. »
« Il y en a qui ont été faites, d’autres non, continue le maire de Sorel-Tracy, qui espère que le propriétaire fasse les travaux nécessaires et que la Ville n’ait pas à en arriver là. Quand on croit qu’il peut y avoir des risques pour les occupants, on peut le forcer à faire des mises aux normes. Pour avoir parlé à Mario Bastiani [qui est locataire], il ne se sentait pas en danger dans sa librairie. Ça semblait être la partie à l’arrière qui est plus problématique. »