« Pendant trois ans, le Parti libéral a saccagé les systèmes. Ils tentent de sauver les meubles en présentant un budget électoraliste », déplore M. Rochon.
Le gouvernement a annoncé une croissance du budget de 5% en éducation et une hausse de 4,6% pour celui de la santé en 2018-2019.
« Il y a un manque à gagner de 6,4 milliards de dollars et de 3,4 milliards de dollars respectivement dans ces secteurs au Québec. Le premier geste à poser est de redonner une direction locale permanente au Réseau local de service (RLS) Pierre-De Saurel au centre hospitalier », mentionne le député.
Pour ce qui des sommes investies en éducation, il compte suivre avec attention l’enveloppe qui sera disponible pour les infrastructures scolaires.
« Je vais me battre pour les projets locaux comme celui visant la rénovation de l’école intégrée d’Yamaska et la rénovation de l’école Saint-Viateur pour désengorger l’école primaire Saint-Gabriel-Lalemant. On ne peut pas tolérer de donner des cours dans des classes modulaires indéfiniment », assure-t-il.
D’un autre côté, il déplore la réduction de 6% des enveloppes pour les infrastructures des Centres de la petite enfance (CPE). « C’est une mauvaise nouvelle pour la région où des projets en auraient besoin. »
Il manifeste également une insatisfaction des investissements dans le réseau de transport. Le gouvernement prévoit une somme de 10 milliards de dollars dans les infrastructures en 2018-2019.
« On doit réparer l’autoroute 30. Ce n’est plus seulement un problème de confort, ça devient dangereux. Une parcelle de l’autoroute sera réparée. On en a marre des petits bouts. Il faut réparer l’ensemble de la route », croit-il.
Il ajoute que le gouvernement doit se pencher sur des analyses visant la mobilité dans la région. Le projet de construction d’un pont reliant la rive sud à la rive nord et le prolongement de l’autoroute 30 vers Bécancour doivent faire partie des analyses, selon le député.
Il conclut en se désolant de l’inaction du gouvernement à ne pas exiger une clause d’achat local dans le contrat de construction du Réseau express métropolitain (REM), dont le contrat a été octroyé à Alstom. Toutefois, l’entreprise n’a pas confirmé si la construction se réalisera à Sorel-Tracy ou dans une usine en Inde.