« Je me réjouis d’avoir fait en sorte que le sujet apparaisse à l’ordre du jour du comité. Les citoyens pris avec ce grave problème qui ne fait qu’empirer d’année en année se sont trop souvent sentis abandonnés et ignorés par Ottawa dans le passé », a déclaré Xavier Barsalou-Duval.
Établi par le Règlement de la Chambre des communes, le mandat du Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités consiste à examiner le travail de Transports Canada, d’Infrastructure Canada ainsi que des organismes et partenaires relevant de leurs portefeuilles. Le Comité peut étudier tous les aspects de la gestion et du fonctionnement de ces organisations, de même que les mesures législatives, programmes ou politiques administrés par le ministre des Transports et le ministre de l’Infrastructure.
Selon l’état d’avancement des travaux du comité, l’étude devrait avoir lieu vers la fin du printemps ou au début de l’automne prochain. Le comité recevra alors une série de témoins avant de rédiger son rapport à la Chambre des communes. Le gouvernement sera ensuite tenu de donner une réponse au rapport du comité.
« Je remercie mes collègues des autres partis qui siègent avec moi à ce comité d’avoir soutenu ma motion. Nous aurons ainsi l’occasion de travailler ensemble de façon constructive afin de trouver des solutions à ce problème d’érosion », a conclu M. Barsalou-Duval, qui agit comme vice-président de ce Comité.
Les citoyens qui le souhaitent peuvent aussi appuyer la démarche en signant la pétition e3748 sur le site Web de la Chambre des communes.
Un geste salué
Les membres du Comité pour la protection des berges du Saint-Laurent (CPBSL) ont tenu à saluer l’initiative de leur député.
« En faisant adopter à l’unanimité [cette] motion, […] il démontre un engagement et un soutien, et donne une lueur d’espoir aux citoyens qui ont été trop longtemps abandonnés », écrit la présidente du CPBSL, Micheline Lagarde, dans un communiqué de presse.
Ce comité de citoyens, qui a vu le jour grâce au député Xavier Barsalou-Duval, s’active depuis trois ans pour que le gouvernement fédéral protège les berges exposées aux vagues des navires tout au long de l’année, dans l’étroit corridor fluvial de Varennes, Verchères et Contrecœur.
« On ne peut pas faire comme si l’érosion n’existait pas; il faut d’abord identifier les enjeux et se doter de tous les mécanismes et de tous les experts pour y faire face de façon durable, dans le respect de l’environnement. […] Le transport maritime reste un levier économique des plus importants pour le Canada et pour le Québec, mais ici, le transport commercial n’est pas sans conséquence, car les berges se désagrègent de plus en plus rapidement sous l’effet du batillage », conclut Mme Lagarde.