24 septembre 2015 - 00:00
Un don historique de 900 000$ à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel
Par: Sarah-Eve Charland
Le président de la Fondation, Jocelyn Cayer, la présidente-directrice générale du CISSS, Louise Potvin et le président du Centre de recherches, Jean-Marc Ringuette. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Le président de la Fondation, Jocelyn Cayer, la présidente-directrice générale du CISSS, Louise Potvin et le président du Centre de recherches, Jean-Marc Ringuette. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Au moment d’arrêter ses activités, le Centre de recherches appliquées Richelieu-Yamaska léguera un héritage de 900 000$ à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel.

Le Centre de recherches appliquées Richelieu-Yamaska, fondé il y a 44 ans par les docteurs René et Édouard Bastarache, a cessé ses activités et a donné tous ses actifs, immobilisations et argents, à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel.

« Ça va nous permettre d’être à la fine pointe de la technologie dans nos services médicaux et professionnels, de recruter du personnel et d’offrir des services spécialisés et de qualité », assure le président de la Fondation, Jocelyn Cayer.

Pour le moment, la Fondation n’a aucune idée de la façon dont elle utilisera les fonds. « Tout est sur la table. Nous avons une belle marge de manœuvre pour mettre sur pied un beau projet. De notre côté, on va continuer notre travail et à chercher des sous », affirme la directrice générale de la Fondation, Nathalie St-Germain.

« Ce n’est pas la Fondation qui décide quoi acheter. Avec la direction de l’établissement, nous allons établir les besoins de la région », ajoute M. Cayer.

Fin d’une époque

Les frères Bastarache ont fondé le Centre de recherches dans le but d’aider les travailleurs de la région. Ils se rendaient dans les usines afin de les examiner. « Cela a permis de sauver des centaines de vie », souligne le président de l’organisme, Jean-Marc Ringuette.

René Bastarache est décédé à ce jour. De son côté, Édouard Bastarache, âgé de 74 ans, affirme avoir fait sa part. L’organisme n’est plus aussi pertinent qu’il y a 40 ans, ajoute-t-il.

« Aujourd’hui, il y a des lois pour protéger les travailleurs. Ce qui n’était pas le cas à l’époque. On était avant-gardiste », croit M. Bastarache.

Pour les membres du conseil d’administration du Centre de recherches, donner à la Fondation Hôtel-Dieu allait de soi. « Ce sont des fonds amassés dans la région, on voulait qu’ils soient réinvestis dans la région », affirme M. Bastarache.

La campagne de financement de pneumologie prendra fin d’ici la fin du mois. La Fondation a atteint son objectif de 200 000$ afin d’acquérir une sonde endoscopie/échographique de type Ebus qui permettra de localiser de façon précise une lésion pulmonaire.

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